Seul Théâtre Italien en France - 19, rue de la Gaîté - 75014 Paris -
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LES CRITIQUES & LA PRESSE
La Presse
Actuellement
« Les Rapaces : Dallas chez les Agnelli »
Mise en scène Attilio Maggiulli
avec
Hélène LESTRADE
Joëlle SECHAUD
Attilio MAGGIULLI
et
Yanis MOSTEFA-SBA ou Matisse DUCROS
France Info
L' auteur des "Rapaces" revendique l'écriture d'une pièce à charge sur l'héritage de la famille Fiat, à l'issue de la mort du fondateur de la célèbre marque automobile.
Qualifié de brûlot par son auteur, Attilio Maggiulli, « les rapaces » voit s'affronter la veuve de Gianni Agnelli, ancien président de Fiat, et son petit-fils Lapo Elkann, sous le regard d'un médium et les interventions muettes, mais illustratives, d'un ouvrier de la célèbre marque italienne. La confrontation, mouvementée et très argumentée, se joue à La Comédie italienne, à Paris, dans un texte puissant à l'interprétation tripartite, entre Hélène Lestrade, Joëlle Séchaud, Attilio Maggiulli, accompagné de Yanis Mostefa-Sba.
"Dallas chez les Agnelli" À la représentation des Rapaces, on pense aux Atrides de la mythologie grecque, tellement les antagonismes et menaces entre les héritiers de Gianni Agnelli sont virulents. Plus proche de nous, ce n'est pas un hasard si Attilio Maggiulli sous-titre sa pièce Dallas chez les Agnelli en resituant leur intrigue dans un milieu affairiste. Sur scène, Hélène Lestrade (Principessa, Marella, veuve d'Agnelli) tient la dragée haute à Joëlle Séchaud (Lapo Elkann, son petit-fils), face au médium Gustavo Rol (Attilio Maggiulli) qui compte les points. De prime abord, cela fait du bien de voir une mise en scène qui soigne le décor et les costumes (splendides costumes XVIIIe siècle), en référence de la commedia dell'arte, alors que la tendance scénique actuelle est à une sobriété dépouillée. Et puis on apprécie l'intelligence du texte qui alimente une diatribe foisonnante et virulente entre des opportunistes sans vergogne se disputant la plus grosse part du gâteau. Une monarchie industrielle Essentiellement alimentée par les échanges entre Hélène Lestrade et Joëlle Séchaud, qui interprète un rôle masculin, Les Rapaces porte bien son titre, tant le peu de considération à l'égard du défunt le dispute à l'appât du gain. Car Fiat est un fleuron de l'industrie italienne, faisant partie de Stellantis depuis 2021, à la suite de la fusion avec PSA Peugeot-Citroën et regroupant de nombreuses marques parmi lesquelles Alfa Romeo, Maserati, Ferrari (90 %), Chrysler et Jeep. C'est dire si les enjeux sont énormes et ostensiblement représentés sur scène. L'anachronisme entre le sujet, concernant un groupe entrepreneurial du XXIe siècle, et l'environnement XVIIIe siècle de la pièce renforce le caractère monarchique de Fiat dans l'économie transalpine. Il se retrouve dans l'interprétation notamment d'Hélène Lestrade en Principessa (Princesse), sobriquet tout en noblesse qui la qualifie. Le résultat est sans appel dans une lutte de pouvoir dont les enjeux ne reposent pas sur une bienveillance à l'égard de sujets assouvis, mais à tirer le maximum de profits d'ouvriers et employés asservis. Dans France Info : Culture, le 7 novembre 2024. JACKY BORNET _______________________________________________________
Valeurs Actuelles
Procès à charge. Ça fait plaisir de voir que La Comédie italienne se renouvelle. Passant d'une commedia dell'arte un peu systématique à un pamphlet virulent.
C'est un spectacle à charge et le choix de l'auteur et metteur en scène en est pleinement assumé. Attilio Maggiulli, en bon italien anarchisant, a une petite dent de lait, comme dit Molière, contre la famille Agnelli dont l'ancêtre Gianni Agnelli a été le richissime patron de Fiat. Et il n'y va pas de main morte! La famille est accusée de toutes les turpitudes. C'est revu à la sauce Maggiulli, un déroulé bien rigolard des sept péchés capitaux. Le pamphlet est un genre assez réjouissant, il faut le dire, surtout quand il est, comme celui-ci, un diamant brut dénué de toute nuance et de toute mesure. Partant de toute vérité absolue. Et puis - il faut le dire - le pamphlétaire prend des risques (celui d'un procès, par exemple, puisque la judiciarisation de tout et pour tout est devenu la dernière mode dans notre pays). Prise de risque qui, dans une époque où l'on trouve de nouvelles vertus à la lâcheté, est toujours réjouissante. Reste la forme choisie pour la chose.
Dans son tout joli théâtre, Attilio Maggiulli fait revenir des morts : "principessa" Agnelli, femme du grand homme de Fiat, et convoque, pour s'entretenir avec elle, Lapo Elkann, le petit-fils, l'un des anciens dirigeants du groupe. La première, c'est Hélène Lestrade qui l'interprète, impressionnante avec son sublime costume et son visage qui semble effectivement sorti des enfers. Pour le second, c'est Joelle Séchaud qui s'y colle, travestie comme il se doit et vraiment excellente dans tout ce qu'elle ose de caricature. Le maître de cérémonie qui interroge la revenante et son petit-fils, c'est Maggiulli lui-même qui se délecte en Fouquier-Tinville italien. On peut évidemment détester ce genre de brûlot, penser même que ce n'est pas du théâtre digne de ce nom, regretter un manque de subtilité et bien sûr d'équité, mais l'idée première est de faire rire et, surtout, ce serait nier le projet iconoclaste du maître des lieux. Un homme entier, râleur, courageux, libre. Bref, un homme selon notre coeur. Dans Valeurs Actuelles, le 9 novembre 2024. JEAN-LUC JEENER _______________________________________________________
Précédemment
« Les Délices du chocolat et puis... Venise »
Mise en scène Attilio Maggiulli
avec
Hélène LESTRADE
Joëlle SECHAUD
Marc VANNINI
Jules NAJMAN
et
Federico ALMAVIVA
Coup de Théâtre
"Les Délices du chocolat et puis… Venise" ou les mœurs et coutumes de la « Sérénissime » racontées autour d’une tasse de chocolat. Un délicieux dépaysement tantôt cocasse, tantôt mélodramatique, au cœur de Paris.
La Comédie italienne, le seul théâtre italien en France – mais où tous les spectacles sont joués en français – se situe dans la prestigieuse rue de la Gaîté, « la rue des théâtres ». Sa façade baroque bleu azur est reconnaissable entre toutes. Au programme, exclusivement des pièces d’auteurs italiens classiques et contemporains. Son créateur, Attilio Maggiulli, un ancien élève de Giorgio Strehler au Piccolo Teatro de Milan, y perpétue avec maestria la tradition de la commedia dell’arte malgré de nombreux soucis. Déjà, le premier étage de la devanture atypique du théâtre a perdu ses couleurs lors du dernier ravalement afin de retrouver son état d’origine plus en harmonie avec le reste de l’immeuble. L’expropriation la guette. Pour tenter de l’éviter, une pétition est en ligne.
Laissons là les malencontreux déboires de cette si jolie salle de spectacle et apprécions les bonheurs de la scène… Attilio Maggiulli présente avec humour Les Délices du chocolat et puis… Venise composé de quatre scènes extraites des œuvres de Goldoni (L’Éducation d’une jeune courtisane, Arlequin valet de deux maîtres, Trilogie de la villégiature, L’Épouse rusée et prudente) tout en racontant l’extraordinaire histoire de Venise, de la Commedia dell’arte et… du chocolat, fil rouge du spectacle (un luxe gustatif que seule la noblesse pouvait s’offrir au XVIIIe siècle). Pour nous mettre en bouche, un délicieux chocolat noir à croquer est proposé aux spectateurs à l’entrée de la salle (comme à la sortie).
Si les intrigues concoctées par Carlo Goldoni sont pleines de fraîcheur, drôlerie et pétillance ; si la musique d’Antonio Vivaldi magnifie les décors et les costumes colorés ; les comédiens (Hélène Lestrade, Joëlle Séchaud, Marc Vannini) tourbillonnent sur la scène pour donner vie à des personnages hauts en couleur et pleins de malice. Les Délices du chocolat et puis… Venise se dégustent sans modération à la Comédie italienne.
Dans Coup de Théâtre, le 3 mars 2024.
ISABELLE LEVY
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France Info
"Les Délices du chocolat et puis... Venise" : autour de quatre pièces de Goldoni, les amours du cacao et de la Sérénissime. Un florilège délicieux autour du Vénitien Carlo Goldoni qui a révolutionné la comédie italienne au siècle des Lumières.
Joëlle Séchaud joue Arlequin dans "Les Délices du chocolat et puis ... Venise" fondée sur quatre pièces de Goldoni, à La Comédie Italienne à Paris (2023).
Vénitien d’origine, Carlo Goldoni situe plus d’une de ses pièces dans sa ville natale. Son âge d’or au XVIIIe siècle correspond à l'engouement du chocolat dans les salons. Attilio Maggiulli, à tête de le théâtre La Comédie Italienne, situé rue de la Gaîté à Paris, a extrait de quatre farces entre commedia dell'arte et vaudeville du maître vénitien, autant de scènes d'une nouvelle pièce. Des morceaux choisis extrêmement bien liés, doux-amers, comme une tasse de chocolat.
Coffret à bijoux
Dans un décor de paravents et de rideaux chatoyants, Arlequin mène la danse entre quatre Vénitiens et Vénitiennes qui se croisent dans des intrigues expressément confuses, propices aux quiproquos et à la malice. Sous les auspices d'un Attilio Maggiulli bonimenteur, avec Hélène Lestrade, Joëlle Séchaud, Marc Vannini, Jules Najman et la participation amicale de Federico Almaviva, c’est un festival de mots, de situations, d’apparats et de couleurs qui éclate sur scène. Quel meilleur endroit que La Comédie Italienne pour déguster ce cocktail chocolaté et chaleureux aux côtés du maître des lieux Attilio Maggiulli, d'une faconde inépuisable sur son art ? En aparté, ce dernier a bien du mal à cacher sa difficulté à maintenir sa si belle salle baroque, fragilisée par des propriétaires qui veulent vendre, alors que la Mairie de Paris reste muette pour sauvegarder ce si beau lieu. Une raison de plus pour le remplir, et y retrouver de merveilleux artistes, dans des œuvres jouées nulle part ailleurs.
Chaud chocolat
Dégustez ce florilège gouleyant, où une courtisane sur le retour apprend les rudiments de son art à sa progéniture, autour du plus suave des breuvages. Mais il pourrait être aussi mortel pour cette autre comtesse pressée d’en faire son quatre-heures. À moins que le temps pour le préparer n'en décide autrement... Si le chocolat est le fil rouge du spectacle, le merveilleux Arlequin qu’interprète Joëlle Séchaud en est l’autre. Il est le maître de la danse. La comédienne fait vibrer la scène de ses pas de chat, bonds et pirouettes qui rythment ses textes doucereux, malicieux, voire audacieux. Arlequin est un chien dans un jeu de quilles, comme un poisson dans l’eau. Il orchestre un chaos d’un bout à l’autre de la scène dans des chorégraphies constantes, renouvelées et inventives, emmenant la noblesse qui l’entoure dans un tourbillon burlesque. Quant à Goldoni, il entraîne les spectateurs et le théâtre vers le vaudeville futur. Festif et merveilleux.
Dégustez ce florilège gouleyant, où une courtisane sur le retour apprend les rudiments de son art à sa progéniture, autour du plus suave des breuvages. Mais il pourrait être aussi mortel pour cette autre comtesse pressée d’en faire son quatre-heures. À moins que le temps pour le préparer n'en décide autrement... Si le chocolat est le fil rouge du spectacle, le merveilleux Arlequin qu’interprète Joëlle Séchaud en est l’autre. Il est le maître de la danse. La comédienne fait vibrer la scène de ses pas de chat, bonds et pirouettes qui rythment ses textes doucereux, malicieux, voire audacieux. Arlequin est un chien dans un jeu de quilles, comme un poisson dans l’eau. Il orchestre un chaos d’un bout à l’autre de la scène dans des chorégraphies constantes, renouvelées et inventives, emmenant la noblesse qui l’entoure dans un tourbillon burlesque. Quant à Goldoni, il entraîne les spectateurs et le théâtre vers le vaudeville futur. Festif et merveilleux.
L'affiche des "Délices du chocolat et puis ... Venise", fondée sur quatre pièces de Goldoni, à La Comédie Italienne à Paris (2023).
Dans France Info : Culture, le 28 novembre 2023.
JACKY BORNET
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Le Canard Enchaîné
Lorsqu'il a appris que le somptueux Teatro Italia, à Venise, avait été transformé en clinquant supermarché, Attilio Maggiulli, le patron de la Comédie-Italienne, y a vu le sort qui attendait son petit théâtre de la rue de la Gaîté, à Paris, dont une partie des locaux vient d'être mise en vente par le propriétaire de l'immeuble.
C'est une célébration de la Sérénissime d'antan qu'il nous propose, à partir d'extraits de quatre pièces du Vénitien Carlo Goldoni. Le fil rouge? Le chocolat chaud, une boisson de luxe dans l'Europe du XVIIIe siècle. Qu'il soit siroté par une vieille courtisane enseignant les rudiments de son métier à sa fille, ou bu goulûment par une richissime comtesse manquant d'être empoisonnée, il est prétexte à toutes sortes de facéties. Joëlle Séchaud joue Arlequin comme elle respire. Marc Vannini épate en mari pleutre. Et Hélène Lestrade n'en finit pas de nous faire rire.
Le chocolat euphorise la commedia dell'arte!
Dans Le Canard enchaîné, le 20 octobre 2023.
MATHIEU PEREZ
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En 2022
« Et vive la commedia dell'Arte »
Mise en scène Attilio Maggiulli
avec
Hélène LESTRADE
Jean-Jacques PIVERT
Valentina VANDELLI
et
Rémi ETHUIN
Le Journal d'Armelle Héliot
A la Comédie Italienne, Attilio Maggiulli nous entraîne dans un voyage savant et blagueur au pays de la commedia dell’arte. « Tous comédiens ! » est aussi savoureux que très drôle. Les photographies vous en disent plus que ne le feront les mots : comme toujours, à la Comédie Italienne, le théâtre est un plaisir. Après des années à nous faire déguster des pièces de Goldoni, après d’audacieuses percées dans des mondes complexes ou d’insolentes farces, Attilio Maggiulli, qui a créé et anime ce lieu unique au monde, revient à ses fondamentaux comme diraient les tristes sires. Il nous révèle les secrets de cet art dont on parle sans cesse mais dont on ne connaît pas grand-chose…la Commedia dell’Arte. Il pose la question simplement ! Quelle Commedia dell’Arte ?
Une belle et un beau travestis : Hélène Lestrade et Rémi Ethuin.
Une technique de jeu dérivée des Atellanes de Plaute…dit le très lettré Attilio Maggiulli. Ces farces, ces bouffonneries, sont nées dans la ville d’Atella, en Basilicate. Des siècles plus tard, en 1528 précisent quelques experts, en Campanie, aurait surgi la Commedia dell’Arte… Des acteurs masqués improvisent sur des canevas plus ou moins solides. Après, après ! Que d’étapes jusqu’à la rue de la Gaîté. Pour ce spectacle très réjouissant, où l’on retrouve toutes les qualités de la Comédie Italienne, un savoir très sûr mêlé à un esprit blagueur, beaucoup de rire sur un fond de mélancolie, Attilio Maggiulli se fait narrateur. Casquette rouge enfoncé sur le crâne, regard vif derrière les lunettes, le patron raconte et fait apparaître les personnages et les scènes. Il est un conteur né et aime rendre hommage à son maître Giorgio Strehler. Il évoque l’inoubliable Arlequin serviteur de deux maîtres et son interprètes des dizaines d’années durant. Il y a une affiche du spectacle légendaire, d’ailleurs. Attilio Maggiulli rend également hommage à Jérôme Savary. Le fondateur du Grand Magic Circus adorait l’Italie et ses arts.
Voici Arlequin et son amie Colombine, et puis un trouble-fête…
Les qualités essentielles de la Comédie Italienne ? Une troupe exceptionnelle avec les belles et douées, fines et profondes, Hélène Lestrade et Valentina Vandelli, le malicieux Jean-Jacques Pivert et le jeune Fregoli qu’est Rémi Ethuin, franchement éblouissant. Autres qualités : la joliesse des costumes venus de collections de la maison et autres inventions, la qualité des décors de Stéphane Vuarnet, les lumières de Gilles Thomas, les masques superbes imaginés par Thierry Gravion. Ajoutons à ce générique, le son, la musique, par Claudine Durand-Simon et Yves Manazo, sans oublier Paulette Pelletier-Hornby. Et sans compter tous les amis qui soutiennent le joli navire qu’est la Comédie Italienne.
Ils ne sont que quatre, on les croirait beaucoup plus nombreux…
Un spectacle gamin qui s’adresse à tous les publics et à tous les âges. Entre amis, en famille, on peut courir à la Comédie Italienne. (voir l'article complet)
Dans Le Journal d'Armelle Héliot, le 15 octobre 2021.
ARMELLE HELIOT
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En 2021
« La Valse du Guépard »
d'après Giuseppe Tomasi di Lampedusa - Mise en scène Attilio Maggiulli
avec
Hélène LESTRADE
Valentina VANDELLI
Vincent MORISSE
Jean-Louis ZENTELIN
et
Jean-Jacques PIVERT
Le Canard Enchaîné
La valse du Guépard
Face à nous, deux mortes ressuscitées dans les catacombes de Palerme. Elles n'ont qu'un nom à la bouche : celui de leur bien aimé Tancredi, neveu du Prince Salina, dit « le Guépard ». La première, Concetta, incarnée par Hélène Lestrade, est sa cousine. Une bigote, dévorée d'amertume. L'autre, Angelica, son épouse. Une riche bourgeoise, très vorace, qui personnifie les « hyènes », vouées à remplacer les « guépards ». Entre les deux, le fameux auteur Lampedusa, lui aussi revenu à la vie. Il leur demande de rejouer des extraits de son roman. Eclats farcesques, opportunisme brocardé, danse macabre. Arrivederci, Visconti !
Dans Le Canard Enchaîné
MATHIEU PEREZ
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L'Avant-scène théâtre
C'est à un exercice malicieux et vivifiant que nous invite Attilio Maggiulli, auteur et metteur en scène de cette « Valse du Guépard »... Décor impressionnant... troublantes marionnettes dans leurs vêtements d'apparat... Un narrateur en voix off : Jean-Jacques Pivert et quatre personnages : un moine muet, Jean-Louis Zentelin, le meneur de l'action, long, fin, aigu, Vincent Morisse est l'auteur. Il assiste comme nous à l'affrontement d'Angelica, incarnée par la ravissante et très douée Valentina Vandelli, vieille et cassée, et de Concetta, délaissée dans le film. Elle est la première fiancée de Tancrède. Frémissante, d'une intelligence et d'une vérité bouleversante, Hélène Lestrade est cette femme flouée. C'est magnifique. Un moment à part. Comme une perle baroque.
Dans L'Avant Scène théâtre, numéro 1494, juin 2021.
ARMELLE HELIOT
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Le Journal d'Armelle Héliot
«Magnifique Hélène Lestrade..Une interprète exceptionnelle et toujours aussi belle, fine, profonde. Un décor impressionnant.. Par-delà le jeu idéal, l'exquise originalité du propos, on applaudit une aventure théâtrale rare et riche de sens. Allez vite applaudir une équipe artistique d'excellence Une équipe artistique d’excellence, à tous les postes. Et des femmes et des hommes qui sont d’une générosité rayonnante. On comprend ici combien le théâtre importe aux spectateurs et à la Cité....» (voir l'article complet)
Dans Le Journal d'Armelle Héliot, le 1er juin 2021.
ARMELLE HELIOT
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En 2020
« Le mouchoir de Marilyn Monroe »
de Fabio Fabi
avec
Hélène LESTRADE
et
Valentina VANDELLI
L'Avant Scène théâtre
Le Mouchoir de Marilyn Monroe
Fabio Fabi / Attilio Maggiulli
Les stars ne meurent jamais
La Comédie-Italienne, qui existe depuis 1974 et qui s’était installée rue de la Gaîté il y a plus d’une trentaine d’années, avait dû fermer ses portes en 2016, faute de moyens. Tous les appels au secours de son directeur fondateur, Attilio Maggiulli, étaient restés sans réponse (il avait même poussé l’audace jusqu’à jeter sa voiture contre les grilles de l’Élysée de François Hollande : ce geste de protestation lui coûta cher, on l’expédia à Sainte-Anne, d’où il ressortit groggy, mais sain d’esprit comme il y était entré). Le théâtre, en réalité, n’avait pas disparu ; il était loué, sans régularité, par diverses compagnies. Sans être vraiment remis sur pied financièrement, Maggiulli rouvre ses portes et crée une nouvelle pièce, Le Mouchoir de Marilyn Monroe.
LES AMOURS D’UNE STAR
On était habitué à un répertoire presque exclusivement goldonien. Cette fois, on y joue un texte inédit dû à un auteur italien, Fabio Fabi (un pseudonyme ?), adapté et mis en scène par Attilio Maggiulli, qui nous parle de Marilyn.
Étrange idée, qu’on comprend après avoir vu la pièce : dans la vie de la star, le seul de ses amants ou de ses maris à s’être comporté avec une totale élégance et de façon durable fut Joe DiMaggio, le premier époux, joueur de baseball d’origine italienne. Voilà où se niche la référence italienne du spectacle ! En même temps, le mouchoir dont il est question dans le titre est un objet que possède Maggiulli et qu’on peut voir dans l’entrée du théâtre. Il a été donné au metteur en scène quand il travaillait à New York et, nous assure-t-on, a vraiment appartenu à la reine d’Hollywood.
Les stars ne meurent jamais. Fabi imagine même que Marilyn ne s’est pas suicidée. Nonagénaire, elle est toujours vivante, dans une chambre de New York un peu minable, en compagnie d’une jeune femme qui l’aide à passer le temps et l’interroge sur sa vie. La star est vieille mais vaillante. Elle se souvient de certains tournages, de Clark Gable dans Les Misfist, de ces obsédés sexuels qu’étaient les frères Kennedy... Et, à la fin de soirée, elle ne meurt pas !
UN LANGAGE MUSICAL
La pièce peut faire penser à " Oh les beaux jours " de Beckett et à " Savannah Bay " de Duras : une femme âgée parle, et ses propos décousus recomposent une vérité oubliée. Mais le langage, ici, est plus réaliste et la fiction vise à rappeler et à éclairer l’Histoire. C’est délicatement mis en scène, sans effets, dans une ironie tendre, par Maggiulli.
L’interprète principale, qui prend le risque fou d’incarner une Marilyn aux cheveux blancs,
est l’impeccable Hélène Lestrade qui, « prima donna » de la troupe, a joué tous les rôles féminins importants des spectacles de la Comédie-Italienne.
Tel un oiseau chantant l’un de ses chants ultimes, elle est d’une grande musicalité, avec aussi de beaux accents de fureur et d’émotion. Sa partenaire, Valentina Vandelli, est un parfait contraste de jeunesse, de retrait et de douceur. L’entreprise était difficile, chacun en a évité tous les écueils.
Dans L'Avant Scène théâtre, numéro du 1er février 2019.
GILLES COSTAZ
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Le Figaroscope
SOURIRES D'UNE NUIT DE RÊVES
Tous ceux qui ont un jour passé la porte étroite du 17, rue de la Gaîté, se désolaient depuis quelques mois de voir la Comédie Italienne fermée. Avec sa façade bleu pâle longtemps, c'est un manteau d'Arlequin, avec des losanges de couleur, qui la recouvrit elle intriguait ceux qui ne la connaissaient pas et ne savaient rien de la beauté de cet écrin unique où l'on revit dans l'atmosphère de Venise au temps de Carlo Goldoni.
Il y a cinq ans, Attilio Maggiulli s'était laissé à un geste de désespoir et avait tapé doucement, avec sa voiture, la grille du Coq du Palais de l'Élysée... C'était grave. Il fut jeté dans un hôpital psychiatrique alors qu'un seul remède lui réussit :
le travail et le théâtre, le travail au théâtre.
Le temps a passé. Maggiulli a cherché des solutions, mais a dit vendre ses collections de costumes et s'il a trouvé quelques amis pour le soutenir financièrement, rien n'est encore résolu. Sauf que la Comédie Italienne a rouvert. De¬dans, c'est toujours aussi beau et l'on est très heureux de retrouver cette petite salle précieuse, avec ses fauteuils rouges bien confortables, ses murs peints, ses masques, son plateau de modestes dimensions mais que les artistes qui travaillent à la Comédie-Italienne savent utiliser merveilleusement bien.
. Dans Le « Mouchoir de Marilyn Monroe », on trouve des liens avec la vie mime d'Attilio Mag¬giulli, puisqu'il possède, justement, un petit mouchoir qui a appartenu à la comédienne de légende et que lui avait donné il y a bien des années le galeriste de légende que fut, à New York, Léo Castelli. On peut lire l’histoire, une fois passés les murs du théâtre, et on recommande à chacun de le faire.
MARILYN A 80 ANS. Le conte imaginé par Fabio Fabi réunit deux personnes. Une vieille dame encore ravissante forcément - c'est Hélène Lestrade et une jeune femme aristocratique et douce, Valentina Vandelli. On croit tout d'abord qu'il s'agit d'une grand-mère qui perd un peu la tête et de sa petite-fille, patiente et aimante, qui lui rend visite... C'est un peu plus compliqué que cela, mais le dénouement éclaire tous les épisodes de la fable. Les pièces du puzzle se mettent en place. On évoque donc quelques épisodes de la vie de Marilyn, car la femme qui dit avoir plus de 80 ans prétend être vraiment la déchirante actrice, la femme un peu paumée et souvent victime...
Comme toujours, ici tout est fait sous le signe de la délicatesse : décor de Jean-Claude Roffié, lumières de Gilles Thomas, costumes et accessoires de Dominique Ekman, musique de Michaël Roux, toute l'équipe est formidable et unie. La mise en scène de Maggiulli, avec Claudine Durand Simon, assistante, est ferme, fluide.
Les deux interprètes sont d'une finesse, d'une mobilité, d'une grâce qui enchante.
Un régal. Nae soyez pas les derniers à voir revivre, à faire revivre la Comédie-Italienne !
MERCREDI 5 AU 11 DÉCEMBRE 2018
ARMELLE HÉLIOT
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Le Figaro
La Comédie Italienne revit avec une pièce très originale
Avec "Le Mouchoir de Marilyn Monroe", fantaisie théâtrale mise en scène par Attilio Maggiulli et interprétée par deux comédiennes magistrales, Hélène Lestrade et Valentina Vandelli, la merveilleuse salle de la rue de la Gaîté, à Paris, reprend vie et retrouve son public. Ne soyez pas les derniers à soutenir le lieu !
Vous lirez sur place comment il a reçu, des mains du grand galériste de New York, Leo Castelli, un petit mouchoir rose ayant appartenu à Marilyn Monroe.
L'impromptu de Fabio Fabi auteur qui doit être très proche d'Attilio Maggiulli, est vraiment de l'ordre de la fantaisie. Il mêle le vrai et le faux.
On est chez une vieille dame. On comprendra à la fin qu'elle n'est peut-être pas dans sa maison...Un décor charmant et des accessoires jolis, une grâce qui est le trait essentiel de la Comédie Italienne et de sa salle magique et précieuse (Jean-Claude Roffé, Dominique Ekman) avec les lumières douces (Gilles Thomas), la musique (Michaël Roux).
La vieille dame est aveugle, mais ravissante et dotée d'une mémoire très active...Une jeune femme se présente, sa petite fille nous dit-on...Hélène Lestrade que l'on est tellement heureux de retrouver, est absolument magnifique, comme toujours. A ses côtés, une jeune interprète belle et très sensible, Valentina Vandelli.
Elles sont fines, justes, légères et graves, drôles. Fantaisie et émotion...
On adhère à tout ce que l'on nous dit, tout ce que l'on nous révèle...
Les deux interprètes sont d'une sensibilité, d'une vérité et d'un esprit qui nous enchantent.
Précipitez-vous rue de la Gaîté, car vous aiderez l'un des plus jolis théâtres de Paris à reprendre vie...
A. H.
25 novembre 2018
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Valeurs Actuelles
« Le Mouchoir de Marilyn Monroe »
L'adorable théâtre de la Comédie Italienne, fermé depuis presque deux ans, rouvre enfin,
comme pour faire la nique aux ténébreux et aux spéculateurs.
….Le charme de ses interprètes...
On connaît depuis toujours Hélène Lestrade et son immarcescible talent...
Valentina Vandelli lui donne la réplique avec beaucoup d'attention et de justesse.
L'une va avec l'autre. Un spectacle généreux.
Jean Luc Jeener
20 décembre 2018
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webthéatre
« Le Mouchoir de Marilyn Monroe »
de Fabio Fabi
Renaissance de la Comédie italienne
Un jour peut-être, on écrira le roman d’Attilio Maggiulli et de la Comédie italienne de Paris. Disciple de Giorgio Strehler, Maggiulli a ouvert son petit théâtre en 1974 (ce n’était pas rue de la Gaîté, mais il s’est installé là un peu plus tard). Pendant des années, le public est venu, et aussi de grands personnages : Cartier-Bresson, Beckett, Baudrillard… Mais, ces derniers temps, les soucis financiers ont pris le dessus. Les rares subventions ont disparu.
Voilà qu’il le rouvre à présent, avec un texte au titre inattendu pour un lieu voué à a culture italienne,
Vous pensez que la star américaine est morte par suicide ? L’auteur de la pièce, Fabio Fabi, estime que non. Elle est toujours vivante, et le spectacle la représente nonagénaire, en compagnie d’une jeune femme qui l’aide à passer le temps et l’interroge sur sa vie. Le mouchoir dont il est question dans le titre est un objet véritable : il a échoué dans les mains de Maggiulli, un jour où il faisait du théâtre à New York ; celui-ci l’a montré à ce mystérieux Fabi qui s’en est souvenu pour écrire cette pièce. La star, dans cette fiction de Fabi, a la mémoire et le corps qui flanchent, mais elle a des éclairs de lucidité réjouissants. Elle se souvient de certains tournages, de Clark Gable dans Les Misfits, de ces obsédés sexuels de la famille Kennedy…
On comprend peu à peu pourquoi cette histoire américaine est jouée à la Comédie italienne : le premier mari de Marilyn était un joueur de base-ball d’origine italienne. En douceur, la soirée lui rend hommage.
Si l’on ne renoue pas avec toute la troupe de Maggiulli, on renoue avec « la prima donna »,
Hélène Lestrade, admirable comédienne dont la finesse et la voix musicale font penser à Madeleine Renaud.
Cette fois sans masque, Hélène Lestrade compose une Marilyn à bout de course
avec autant d’aisance dans l’émotion que dans la drôlerie.
Elle évoque d’ailleurs, sans le vouloir, Madeleine Renaud dans Oh les beaux jours. Valentina Vandelli lui donne joliment la réplique en se plaçant dans un retrait modeste et en s’attachant à faire sentir une vérité populaire.
Bonne pièce, belle interprétation, ingénieuse mise en scène : la Comédie italienne est en train de renaître.
Et le rire italien, dont nous avons tant besoin, retrouve sa place.
Gilles Costaz
Jeudi 22 novembre 2018
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Le Canard enchaîné
Journal satirique paraissant le mercredi
« Le mouchoir de Marilyn Monroe »
LA COMÉDIE ITALIENNE a rouvert ses portes ?
On fonce ! Pour une fois, ce n'est pas une pièce de Goldoni mais de Fabio Fabi, signature derrière laquelle se cache Attilio Maggiulli, maître des lieux et auteur-metteur en scène italien aussi sarcastique que malicieux. Le point de départ, une histoire vraie : en 1983, le marchand d'art italoaméricain Leo Castelli offrit à Maggiulli un mouchoir de soie rose que Marilyn avait perdu au mythique Waldorf Astoria. Une relique dont il ne s'est jamais séparé.
Sur scène l'actrice hollywoodienne, toujours vivante, eh oui c'est une nonagénaire aveugle et fragile, mais aussi facétieuse, coquette et tendre Hélène Lestrade l'incarne.
Elle est magistrale. Pour passer le temps dans son petit appartement, elle se remémore ses idoles, joue à Greta Garbo, à Marlene, à Rita Hayworth, etc. A ses côtés, sa petite-fille, interprétée par la pétillante Valentina Vandelli. Elle interroge sa grand-mère, ignorant tout de son passé...
Si les masques d'Arlequin et Colombine ont trouvé refuge à l'entrée du théâtre, la verve de la commedia dell'arte est bien présente sur scène, surtout lorsque l'auteur s'en prend au grand âge, à l'amour, à la politique. On éclate de rire. L'instant d'après, on est ému aux larmes. C'est invraisemblable !
A la Comédie italienne, à Paris.
M. P.
Mercredi 28 novembre 2018
En hiver 2020
" Le collier de la Princesse "
d'après Goldoni - Mise en scène : Attilio Maggiulli
Le Figaroscope
PAR JEAN-LUC JEENER
Attilio Maggiulli nous présente, dans son ravissant Théâtre de la Comédie-Italienne, ce qui sera peut-être, en ce lieu, son dernier spectacle.
C'est une vraie raison de s'y précipiter. La mort de ce petit théâtre, dont tous les Parisiens ont
pu admirer la façade magnifique rue de la Gaîté, est une indiscutable perte pour la capitale et on a vraiment du mal à comprendre pourquoi l'État et la Ville de Paris n'ont pas tout fait pour le sauver.
D'autres préoccupations sans doute... Il vaut mieux - n'est-ce pas ? - subventionner davantage ceux qui sont déjà subventionnés !
En tout cas, pour les amoureux du théâtre qui ne connaissent pas le travail si particulier d'Attilio Maggiulli, qui fut l'assistant de Giorgio Strehler, c'est une dernière occasion à ne pas manquer.
Même si, comme votre serviteur, onn'est guère sensible à la Commedia dell'arte et que,
manque d'argent aidant, ce n'est sans doute pas son spectacle le plus abouti,
il faut au moins avoir vu cela une fois dans sa vie.
Avec Maggiulli, l'histoire racontée n'a guère d'importance et le canevas (car c'est un canevas qui est interprété, plus qu'une pièce) de Goldoni est surtout prétexte à en mettre plein les yeux avec son esthétique flamboyante. Il s'agit vaguement, comme dit le programme, « d'un collier magique que deux aigrefins réussissent à vendre à un docteur balourd pour qu'il l'offre à une fantomatique princesse dont il est énamouré... ».
Mais qu'importe, vraiment, ce que cela raconte, car, depuis des années, on a toujours un peu l'impression d'assister à la même pièce...
Ce qui compte, avant tout, ici, c'est le style de jeu, la beauté des costumes et des décors,
l'unité de troupe, la légèreté, la dérision humoristique, l'humeur sur le plateau.
Les cinq comédiens sont très bien. Les deux sociétaires, bien sûr, Hélène Lestrade et Jean-Jacques Pivert
les deux jeunes premières Malle Salomon et Valentina Vandelli ; mais la vraie révélation,
c'est Vincent Morisse qui joue de son incroyable physique de géant avec un talent consommé.
Publié le 12 SEPTEMBRE 2019
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Le Canard Enchainé
« Le Collier de la Princesse »
Que font cinq comédiens lorsque Arlequin et le reste de leur troupe de commedia dell'arte se sont enfuis
avec la caisse juste avant de monter sur scène ?
Ils multiplient les rôles. Les instruments de musique aussi se sont envolés ?
Ils chantent a cappella. L'essentiel, c'est de jouer.
Attilio Maggiulli, le metteur en scène et patron du théâtre de la Comédie italienne,
a concocté une farce joyeuse à partir d'un canevas de Goldoni.
Point de départ : deux escrocs s'apprêtent à en¬tourlouper un docteur aussi bête que riche en lui four¬guant un collier prétendument doté de pouvoirs magiques...
Bouffonneries en cascades, irruptions de personnages masqués ou à visage découvert, tous croquignolesques à souhait !
Notamment un magicien véreux qui en fait des tonnes, incarné par le désopilant Vincent Morisse.
Un grand échalas à la gestuelle de mime qui, avec la drolatique Hélène Lestrade,
forme un couple de joailliers chinois d'anthologie.
Ah ça, les rires, ils ne les ont pas volés !
M. P.
Publié le 18 septembre 2019
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Le Figaroscope
Goldoni et Maggiulli, pour le bonheur
Le fondateur de la Comédie Italienne met en scène « Le Collier de la Princesse », fantaisie enjouée imaginée pour le plaisir des spectateurs.
Une bonne nouvelle au cœur du mois d’août : la Comédie Italienne est ouverte et présente un nouveau spectacle.
Derrière la façade bleue ciel, on retrouve les fantasmagories théâtrales que l’on aime. Des masques, des plumes, des costumes somptueux.
Et puis, dans le couloir, accrochés à une grille, des dizaines de colliers, perles et pierres, or, argent, des tours du cou, de longs sautoirs…Des colliers de théâtre qui brillent dans les lumières rougeoyantes attisées par des murs de cet endroit merveilleux.
Les dames sont invitées à choisir l’un de ces colliers. On les rend à la fin du spectacle, évidemment. Ils ont tous du charme mais n’ont pas le pouvoir, le charme au singulier, de celui qui est au centre de la comédie enjouée et facétieuse que met en scène Attilio Maggiulli.
La pièce s’intitule Le Collier de la Princesse ou le Talisman. L’homme de théâtre qui a fondé la Comédie Italienne, consacrée en grande partie au maître vénitien, nous rappelle que Carlo Goldoni écrivit en 1726 un canevas qu’il intitula Le Talisman magique.
Dans cette esquisse, il y a un collier magique. Le traducteur et adaptateur, comme il s’en amuse toujours, ajoute quelques allusions insolentes à l’actualité… Et circonscrit ainsi l’intrigue : « Il s’agit d’un collier magique que deux aigrefins réussissent à vendre à un docteur balourd pour qu’il l’offre à une fantomatique princesse dont il s’est énamouré. »
Attilio Maggiulli a tant d’esprit et de force morale qu’il arrive à se moquer de lui-même. Ces dernières années, beaucoup de gens, et très importants, ont voulu l’abattre.
Il a donc écrit un très vif prologue : les comédiens de la troupe se présentent. Beaucoup d’acteurs ont fui. Ils ne sont plus que cinq. Parviendront-ils à jouer la pièce…
Hélène Lestrade est bien sûr là. Toujours ravissante et charmeuse. A ses côtés deux très jolies interprètes : Maëlle Salomon, avec son visage d’adolescent(e), sa candeur, sa vivacité. Et Valentina Vandelli, la belle italienne que l’on a applaudie récemment dans l’évocation d’une femme inoubliable : Le Mouchoir de Marilyn Monroe qui s’est joué toute la saison dernière, avec Hélène Lestrade, également.
Côté Messieurs, saluons des interprètes hors pair : Jean-Jacques Pivert est d’abord ce docteur qui va se faire avoir…tandis que Vincent Morisse, longue tige ultra-sensible, se joue d’une intrigue qui demande des transformations.
Ici, les masques sont aussi importants que les visages nus. Les « personnages » sont vivants, vibrants, grâce à ce club des cinq unis par le talent. Ils sont vifs, déliés, unis et personnels, ils ont de la grâce et de très jolies voix. Un enchantement. On rit, on sourit. On s’amuse. On oublie tout pour ce moment magique de divertissement.
Un délice estival qui, espérons-le, fera la belle nouvelle saison de notre chère Comédie Italienne.
17-19 rue de la Gaîté, 75014 Paris. Tél : 01 43 21 22 22.
Publié le 13 août 2019 par Armelle Héliot
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webthéatre
Peu de théâtres ouverts à Paris pendant l’été, peu ou pas de nouveautés.
Il y a quand même la Comédie italienne, ce petit théâtre de la rue de la Gaïté qui avait fermé ses portes après une quarantaine d’années de bons et joyeux services et les a rouvertes la saison dernière.
Son dirccteur, Attilio Maggiulli, a du ressort. Non seulement, il rebondit au milieu des difficultés de tous ordres, mais il a sans cesse de nouvelles idées de pièce, généralement puisées dans l’œuvre de l’auteur maison,
le toujours vif Carlo Goldoni.
Où se trouve le canevas du Collier de la princesse ou le Talisman, dont Maggiulli a fait son nouveau spectacle,
en toute liberté et en restant fidèle à certains principes de la commedia dell’arte ?
On ne sait pas, car le texte n’est guère connu, même si son scénario semble nourri des fantaisies assassines de Boccace ou de Machiavel.
Les acteurs nous annoncent d’emblée qu’il n’y aura pas ni d’Arlequin ni de Colombine
. Les figures types du théâtre italien se sont envolées ! Place à d’autres, et surtout à deux truands qui ont à vendre un collier prétendument magique et parviennent à mettre la main sur un acheteur imbécile, un docteur amoureux.
Le collier rejoint la gorge d’une princesse un peu douteuse. Les quiproquos se multiplieront jusqu’à ce qu’un dernier acte entortillé dénoue cette belle affaire de tromperie.
Parfois masqués, le plus souvent le visage à découvert, les acteurs de la Comédie italienne donnent une leçon de jeu farcesque. Comment être à la fois dans son rôle et en dehors ?
Ce sont des maîtres du genre, et l’on ne peut que recommander à bien des acteurs d’aller étudier là cette technique employée d’une manière à la fois directe et sournoise.
En compagnie d’Hélène Lestrade, si élégante dans la drôlerie,
Jean-Jacques Pivert, Maëlle Salomon, Vincent Morisse et Valentina Vandelli,
ce Goldoni cuit à petit feu par Maggiulli met à mal l’esprit de sérieux et nous donnent les joies d’un théâtre forain de luxe – car, même dans la pauvreté, ce rusé de Maggiulli sait donner l’illusion du faste à l’italienne !
Publié le 20 août 2019 par Gilles Costaz
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En 2016
" LES DÉLICES DU BAISER "
d'après des canevas de C. Invernizio, I. Corvinus et ... C. Goldoni
avec
Hélène LESTRADE
David CLAIR
Maëlle Salomon
Alexis LONG
Vincent Morisse
L'officiel des Spectacles
L'officiel des Spectacles
" LES DÉLICES DU BAISER "
Dans cette création imaginée à partir de canevas de Commedia dell'Arte,
il n'est question que de baisers, du baiser de l'homme primitif à celui plus sophistiqué
de Juliette et Roméo, en passant par ceux d'Arlequin et Colombine,
le spectateur assiste à une vaste déclinaison de ces délicats jeux de l'amour.
A la COMEDIE ITALIENNE
Semaine du 26 avril au 2 mai 2017
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Le Figaroscope
COMMEDIA DELL'ARTE ET AUTRES FOLIES
A PARIS LES ITALIENS FURENT LES RIVAUX DE LA COMEDIE FRANCAISE
. TROIS SIECLES PLUS TARD, ILS SONT TOUJOURS LA POUR NOTRE PLUS GRAND PLAISIR.
De Giorgio Strehler, qui créa le théâtre de l'europe, à Attilio Maggiulli, qui défend sa Comédie Itatierme,
l'Italie est très vivante sur nos scènes.
" LES DÉLICES DU BAISER "
Inspirée des comédies du Vénitien Carlo Goldoni, qui est chez lui, rue de la Gaîté, dans ce bijou de théâtre qu'est la Comédie Italienne, cette fantaisie décline baisers pour mieux vous charmer.
Espliègle et sentimental, très bien joué, le spectacle est rafraîchissant.
Armelle Héliot 19 / 04/ 2017
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WebThéâtre
Est-ce le spectacle de la dernière chance ?
La Comédie italienne d’Attilio Maggiulli vient de rouvrir contre vents et marées.
Au début de l’année, ces héritiers de la commedia dell’arte et de Goldoni avaient annoncé la disparition de leur lieu, après 43 ans d’activités, faute de moyens.
L’équipe avait vendu des costumes : c’était la seule activité qui se déroulait tristement derrière la façade bleue de la rue de la Gaîté. Vendre une partie de ses trésors pour payer ses dettes...
Mais, avec l’aide de quelques mécènes discrets et beaucoup de courage, un nouveau spectacle est en place et l’entrée déverrouillée ! Maggiulli, pour répondre à la gravité de la situation par la légèreté, propose un spectacle sur le baiser !
C’est plutôt une série de mini-comédies sur ce geste amoureux : baisers de la préhistoire, baiser de Roméo et Juliette, baisers de l’épouse dont le mari est parti à la croisade, baisers du vampire…
Toutes ces scènes sont plaisantes, qui cherchent plus à faire vivre des codes de jeu ancien qu’à conter une histoire élaborée.
C’est pourtant la longue scène du baiser d’Arlequin et Colombine qui fait naître le plus d’applaudissements. Là, l’originalité de la Comédie italienne est à son sommet, dans sa mission, dans sa vitalité entre l’histoire et le présent.
Hélène Lestrade reste l’interprète la plus brillante de l’équipe, la « prima donna », tandis que David Clair affirme une grande puissance comique. Maëlle Salomon, Alexis Long et Vincent Morisse incarnent avec un jeu élégant et destructeur la nouvelle génération.
La Comédie italienne vient de renaître, donnant de nouveau aux Parisiens le rire dont ils ont besoin.
Gilles Costaz 29 /12/ 2016
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WebThéâtre
DÉLICES A L'ITALIENNE
LA COMÉDIE ITALIENNE ROUVRE SES PORTES avec
" LES DÉLICES DU BAISER "
une fantaisie montée par le vaillant ATTILIO MAGGIULLI et jouée par la troupe à la tête de laquelle on trouve la charmante HELÈNE LESTRADE.
La Comédie Italienne rouvre ses portes et c'est une très bonne nouvelle.
Après 40 ans de bons et loyaux services, Attilio Maggiulli son directeur, au bord de la faillite, avait été contraint à une action désespérée contre les grilles de l'Élysée pour tenter de se faire entendre des pouvoirs publics.
On l'a pris pour un fou. Et c'est vrai que c'est une folie de trop aimer le théâtre.
Maggiulli a dû vendre ses magnifiques costumes pour produire ce spectacle qui n'étonnera en rien ceux qui aiment son travail.
Commedia dell'arte revisitée, esthétique soignée, jeu distancié des comédiens, ce sont les recettes de la Comédie Italienne.
Avec, en vedette, la toujours délicieuse Hélène Lestrade.
L'action se passe chez une comtesse qui a la sympathique manie de faire jouer des petites saynètes de théâtre.
Son thème choisi : le baiser. Qu'importe l'intrigue poussée ici à son plus extrême dénuement, mais vive la mise en abyme qui permet de jouer faux tout en s'amusant.
On est dans la bouffonnerie, le ludique avec une once de baroque et de fantastique.
La troupe est bien rodée autour d'Hélène Lestrade, Vincent Morisse, très drôle, David Clair, Maëlle Salomon, Alexis Long.
Ce Théâtre est une institution ...
Jean-Luc Jeener 07/12/2016
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Theatreauteurs.com
LES DELICES DU BAISER
Ils sont cinq et se démultiplient avec une énergie incroyable dans un chatoiement de couleurs, l'inventivité ayant présidé à l'élaboration des costumes.
Ce théâtre est peut-être le plus vivant de tous ; ici tout bouge, la cabriole est volontiers au rendez-vous et l'élégance du geste recouvre le tout. Car si le spectacle est fait pour nous instruire, la priorité réside dans le divertissement.
Son but ? … Améliorer la vie, la rendre par l'exemple plus supportable. Ce n'est hélas pas toujours l'impression que l'on retire certains soirs en certains lieux ...
Fort heureusement pour nous, le temple de la Commedia dell'arte vient après bien des vicissitudes de rouvrir ses portes. Ici, en dépit des circonstances, nulle morosité et pourtant le lieu - faute de subventions - resta fermé durant de longs mois.
On imagine aisément le désespoir des artistes mais son directeur, Attilio Magguilli a toujours fait preuve de courage, d'intrépidité même ! ...
Il en paya cruellement les conséquences mais on n'abat pas facilement un homme tel que lui. Il a donc écrit et mis en scène ce texte destiné à faire l'éloge du baiser au travers des siècles.
Quelques mots du thème : imaginez une grande dame aristocrate comme notre époque n'en connaît plus, laquelle écrit pour le plaisir de ses invités et le sien. Hélène Lestrade et son élégance naturelle incarne ce personnage en roulant les R comme une princesse russe.
A son côté, un majordome " proud as Artaban " l'assiste en toutes circonstances. Ici, la grande silhouette de Vincent Morisse et sa belle voix grave font merveille.
Après être sortis de l'époque des cavernes, nous traverserons gaillardement celle des Croisades pour ensuite nous transporter à Vérone où une parodie drolatique de la célèbre scène du balcon nous offrira un Roméo benêt, face à une délicieuse gourde prénommée Juliette.
La scène est hilarante au possible portée par la fantaisie du duo : Noëlle Salomon / Alexis Long. " Baiser menteur " quand les années de mariage ont quelque peu émoussé les sentiments de l'époux, ce dernier se prendra pour un Ulysse des tavernes après avoir fait fi des prescriptions de la loi Evin.
Alors, lasse de jouer les Pénélope, la comtesse se consolera platoniquement grâce au mythe de l'Ange gardien. Dracula s'invitera ensuite de façon inattendue à cette sarabande puis nous reviendrons à des moeurs plus charmantes par les soins conjugués du célèbre trio : Pantalon, Arlequin et Colombine. David Clair, tour à tour cuisinier en chef qui rate ses plats, tant son attention est bousculée par les projets théâtraux de la Comtesse, sera successivement un mari parti en Croisade, frère Laurent et Pantalon, sa bonhommie naturelle convenant parfaitement à tous ces personnages.
Spectacle ludique et joyeux par excellence ce dont nous avons le plus besoin par les temps qui courent Bravissimo ! ! ! Allez-y nombreux, car ils le méritent bien.
Simone Alexandre 24/11/2016
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Holybuzz.com
" Les Délices du baiser "
Délices d'amour, ou presque…
On va à la Comédie italienne pour soutenir un théâtre qui rouvre après des difficultés financières et on tombe sur une pièce qui est un petit joyau !
Telle est la surprise qui guette les spectateurs qui reprendront le chemin de ce petit théâtre situé rue de la Gaîté et dont on ne peut rater la devanture, car l'univers de la Commedia dell'arte commence déjà sur le trottoir.
On entre et c'est un autre monde, de rêve éveillé, qui s'offre à nous. Enfin, dans la salle, les acteurs masqués et les angelots baroques viennent de partout, des murs comme du plafond. Ce n'est rien en comparaison de ce qui se passe sur scène.
À partir des canevas de trois auteurs - C. Invernizzio, I. Corvinus et l'inévitable C. Goldoni - d'époques différentes, la troupe du lieu a créé une pièce traitant des " Délices du baiser ".
Une vieille comtesse délaissée et plus ou moins ruinée a invité des amis pour les régaler d'amuse-gueule qui brûlent dans le four tandis que sa maisonnée donne une pièce qui évidemment ne se passe pas comme prévu.
Très méthodique - et c'est sans doute le seul point qui fasse montre d'ordre - la pièce illustre quelques formes de baisers : le préhistorique, celui du chevalier, de Vérone, des vampires, le menteur et quelques autres dont, il faut le souligner tant le thème est rarement traité (et ici avec délicatesse et poésie), celui de l'ange gardien.
Dire qu'on rit une fois par minute est en dessous de la vérité. C'est que les comédiens, s'ils jouent la farce dans le style qui lui est propre, le font sans lourdeur et avec beaucoup de vérité de sorte qu'on échappe à la caricature.
Oui, il y a de nombreux lazzi, mais ils tombent toujours bien, juste quand on commence à peine à deviner qu'il pourrait bien se passer quelque chose à ce moment-là.
Bref, aller voir " Les Délices du baiser " à la Comédie italienne est peut-être un geste solidaire, mais c'est surtout la garantie de beaucoup s'amuser !
Pierre François 05/12/2016
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Le Canard Enchaîné
LES DELICES DU BAISER
ATTILIO MAGGIULLI, le proprio du théâtre de la Comédie Italienne, ne peut se résoudre à mettre la clé sous la porte après quarante ans, pour une question de fric. Le haut lieu de la commedia dell'arte à Paris , reprend donc du service, sept mois après sa fermeture
(avec l'espoir d'attirer des mécènes).
Quoi de mieux que l'histoire de l'amour en guise de retrouvailles ?
Ce spectacle, la Comtesse (Hélène Lestrade, irrésistible) le donne dans son salon rose pétant. Elle l'a concocté en sept tableaux, à partir de canevas.
Du valet au cuistot qui brûle les petits-fours, elle a mobilisé les quatre membres de son petit personnel durant 1 h 20.
Bien sûr, rien ne se passe comme prévu.
Ils se chamaillent, ajustent leurs déguisements, nous prennent à témoin, s'adressent même à un académicien censé roupiller dans le public..
L'embrassade préhistorique a tout du burlesque. Arrive l'époque médiévale. Un chevalier (qui bégaie !) offre à sa dame une ceintura de chasteté. C'est avec la conscience tranquille qu'il part à la croisade : le cadenas est énorme ! Il y a aussi l'épisode cruel du mari qui, la valise à la main, feint d'aller acheter du tabac. Tout pour arriver à Arlequin et Colombine, à la grâce du jeu masqué, au tour rocambolesque de leurs aventures et d'un baiser qui dure, dure.
M.P.
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Communiqués
WebThéâtre
En mai dernier, la Comédie italienne, rue de la Gaîté, annonçait la fin de son activité.
Créé en 1974, ce théâtre mourait de dettes, de l'arrêt des subventions et de l'indifférence des tutelles.
Son créateur-directeur, Attilio Maggiulli, n'avait pas arrangé son cas en opérant le plus bel attentat dadaïste fait à Paris depuis le surréalisme : en 2013, il avait lancé sa voiture contre les grilles de l'Elysée.
Au lieu d'apprécier la beauté du geste, les pouvoirs publics l'envoyèrent à Sainte-Anne en prenant pour fou celui qui se moquait de notre président !
Or la Comédie italienne rouvre ses portes à partir du 16 novembre, avec un nouveau spectacle de Maggiulli, Les Délices du baiser.
Miracle provisoire ou miracle définitif ? Beaucoup d'amis ont apporté leur soutien au théâtre.
Le banquier du CIC, M. Lapomme, a été d'une aide sans faille. Plusieurs fournisseurs ont annulé leurs créances. La vente des costumes, dont certains avaient été donnés par le Piccolo Teatro de Milan, a remis un peu d'argent dans les caisses et permis de régler quelques salaires d'acteurs impayés.
Cependant, beaucoup d'entrepreneurs ont tourné autour de cette salle si bien placée pour s'en emparer : chaînes de pizza, crocodiles en tout genre... Maggiulli a tenu bon. Mais aucun sponsor n'a encore promis un soutien important.
La réouverture est donc une dernière tentative et une manifestation d'espoir. Un seul financier a commencé des négociations sérieuses : Vincent Bolloré, dont la gestion de Canal Plus et d'I-Télé est contestée mais qui, dans le domaine du spectacle, a secouru notamment la Cinémathèque française et le théâtre du Nord-Ouest.
Attilio Maggiulli définit ainsi la situation : " Aucune des personnes liées à la culture italienne n'a répondu à mes appels. Le seul qui ait réagi est Vincent Bolloré. Je rouvre le théâtre, dans un équilibre extrêmement fragile, car je sais que Bolloré fera quelque chose. J'anticipe ! La troupe est restée sept mois sans jouer.
Nous devons redonner vie à notre scène. Je suis en tractation avec Bolloré et j'espère qu'il pourra soutenir la Comédie italienne sur plusieurs années ". Que la fête re-commence !
Gilles Costaz 11novembre 2016
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Le Parisien
Paris : la Comédie italienne redoute une fin tragique
Haut lieu de la commedia dell'arte, la Comédie italienne meurt en silence dans une indifférence quasi-générale. Depuis que le rideau est tombé le 23 avril dernier après une ultime représentation d'"Une joyeuse et délirante villégiature" de Casanova, pièce jouée 145 fois, plus aucun spectacle n'est à l'affiche de la célèbre façade bleue du 19, rue de la Gaîté (XIVe). Fondateur en 1974 de cette scène unique au monde (lire ci-dessous), Attilio Maggiulli, dont la troupe a compté jusqu'à neuf comédiens, se dit "fou de chagrin et de douleur de ne pas pouvoir faire son métier. Et pourtant, ce n'est pas l'envie de continuer qui me manque". Contraint il y a deux mois à hypothéquer le théâtre dont il est propriétaire d'une partie des murs, Attilio Maggiulli, né à Naples il y a 70 ans, n'est visiblement pas prêt à mettre un point final à une si belle aventure : "Je ne sais pas. C'est peut-être une histoire qui se termine..." Et pourtant, Dieu sait qu'avec son épouse, la comédienne Hélène Lestrade, ils se sont démenés pour faire vivre ce ravissant théâtre-bonbonnière qui ne compte qu'une petite centaine de places. Assis dans la salle où il a installé son bureau et son ordinateur sur une planche calée entre deux fauteuils, ce passionné de théâtre, à la fois directeur, metteur en scène, adaptateur, montre les affiches dessinées par ses amis Cabu, Wolinski..."On a fait des pièces sur Berlusconi, sur Sarkozy... Forcément, on s'est mis à dos pas mal de gens", confie-t-il. Le directeur a lancé sa voiture contre l'Elysée Le directeur, qui n'a pas de mots assez durs pour critiquer "la politique culturelle froufroutante et tape-à-l'œil actuelle", paye aussi certainement son franc-parler. Sans oublier son coup de folie du 26 décembre 2013, jour où il a lancé sa voiture contre la grille principale de l'Elysée ! Geste désespéré qui lui a valu un mois et demi à Sainte-Anne. Petit à petit, l'Etat comme la Ville de Paris ont coupé les vivres à la Comédie italienne. "A l'époque d'Aurélie Filippetti, la subvention du ministère de la Culture est passée de 30 000 à 5 000 €. En 2014, l'aide de la Ville est tombée de 30 000 à 7 000 €", rappelle Attilio Maggiulli qui déclare ne plus rien percevoir, ni de l'Etat ni de la municipalité, depuis 2015. Outre les dons de généreux spectateurs et la vigilance d'"un banquier humaniste", le seul soutien qui lui reste est celui du conseil régional d'Ile-de-France qui lui a accordé 25 000 € l'an dernier. Pour l'heure, il n'est pas sûr que ce budget sera reconduit en 2016. "Si Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région, souhaite que nous continuions, je lui propose de venir à la Comédie italienne", affirme Attilio Maggiulli. Comme un SOS, l'invitation est lancée...
Un théâtre installé dans un ancien commissariat
C'est au directeur du Piccolo Teatro de Milan, Giorgio Strehler, l'un des plus grands metteurs en scène du théâtre européen du XXe siècle, que l'on doit la naissance de la Comédie italienne en 1974. " Strehler m'a dit : il n'y a qu'un seul fou pour monter un théâtre italien à Paris et c'est toi ! Avec mes potes, on va t'aider ", se souvient Attilio Maggiulli qui ne fait pas mystère du nom des " potes " en question : Italo Calvino, Jean-Louis Barrault, Henri Cartier-Bresson, Roland Barthes, Samuel Beckett… Installée dans un ancien commissariat dont les cellules sont devenues des loges, la Comédie italienne a fait rire plusieurs générations de spectateurs. Dans cette petite salle de la rue de la Gaîté, de nombreux élèves des écoles primaires ont aussi appris que " la commedia dell'arte est un pont entre le théâtre italien et le théâtre français. On ne peut pas comprendre Sganarelle sans connaître Arlequin, ni Harpagon sans passer par Pantalon ", s'enflamme Attilio Maggiulli.
Philippe Baverel 10 Mai 2016
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L' AFP
Fermeture de la Comédie Italienne,
le "piccolo teatro" de Paris afp, le 03/05/2016 à 19h22 La Comédie Italienne, l'unique théâtre parisien entièrement dévolu aux auteurs italiens, a baissé son rideau samedi faute de subventions, a annoncé à l'AFP son fondateur Attilio Maggiulli. "Nos subventions sont passées de 90.000 à 25.000 euros en trois ans", a-t-il indiqué. "La Ville et le ministère de la Culture ne veulent plus nous aider, et le Conseil régional ne peut pas contribuer sans d'autres partenaires publics", affirme le directeur du théâtre. La Comédie Italienne, qui recevait beaucoup de scolaires, notamment les classes d'italien de la capitale, a été très durement affectée par les restrictions apportées aux sorties après les attentats. Depuis 42 ans, Attilio Maggiulli proposait les grands classiques de la Comedia dell'Arte, expliquant avant le spectacle les ressorts de ce genre extrêmement varié. Des spectacles hauts en couleur, avec des costumes, tricornes et perruques magnifiques pour beaucoup donnés par le célèbre metteur en scène italien Georgio Strehler, qui a été le maître de Maggiulli au Piccolo Teatro de Milan. Attilio Maggiulli tenait son petit théâtre situé rue de la Gaîté à bout de bras depuis de nombreuses années. Il avait déjà fait une grève de la faim il y a une quinzaine d'années et avait percuté au volant de son automobile la grille de l'Elysée dans un geste de désespoir en décembre 2013. Désabusé, il regrette le manque d'intérêt de la Ville de Paris pour son travail pédagogique. "Ils nous traitent de ringards, parce qu'on ne fait pas de hip hop ou de rap", déplore-t-il. Il envisage désormais de vendre ses somptueux costumes pour éponger ses dettes.
afp
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Le Figaro
Finita Comédie italienne ÇA C'EST PARIS
Privé de ses subventions, Attilio Maggiulli doit renoncer à son théâtre situé rue de la Gaîté, un lieu unique qu'il avait créé en 1974. Un pâle soleil baigne la rue de la Gaîté, cet après-midi-là. Les petites vitrines de façade de la Comédie italienne sont vides. Plus une photographie, plus un extrait de presse. Mais une feuille blanche: "Fermeture définitive." Est-ce possible ? On sonne. Attilio Maggiulli ouvre, casquette enfoncée sur le crâne, regard perdu des jours de chagrin.
La Comédie Italienne, l'unique théâtre parisien entièrement dévolu aux auteurs italiens, a baissé son rideau samedi faute de subventions, a annoncé à l'AFP son fondateur Attilio Maggiulli. "Nos subventions sont passées de 90.000 à 25.000 euros en trois ans", a-t-il indiqué. "La Ville et le ministère de la Culture ne veulent plus nous aider, et le Conseil régional ne peut pas contribuer sans d'autres partenaires publics", affirme le directeur du théâtre. La Comédie Italienne, qui recevait beaucoup de scolaires, notamment les classes d'italien de la capitale, a été très durement affectée par les restrictions apportées aux sorties après les attentats. Depuis 42 ans, Attilio Maggiulli proposait les grands classiques de la Comedia dell'Arte, expliquant avant le spectacle les ressorts de ce genre extrêmement varié. Des spectacles hauts en couleur, avec des costumes, tricornes et perruques magnifiques pour beaucoup donnés par le célèbre metteur en scène italien Georgio Strehler, qui a été le maître de Maggiulli au Piccolo Teatro de Milan. Attilio Maggiulli tenait son petit théâtre situé rue de la Gaîté à bout de bras depuis de nombreuses années. Il avait déjà fait une grève de la faim il y a une quinzaine d'années et avait percuté au volant de son automobile la grille de l'Elysée dans un geste de désespoir en décembre 2013. Désabusé, il regrette le manque d'intérêt de la Ville de Paris pour son travail pédagogique. "Ils nous traitent de ringards, parce qu'on ne fait pas de hip hop ou de rap", déplore-t-il. Il envisage désormais de vendre ses somptueux costumes pour éponger ses dettes.
Le Figaro Armelle Héliot 2 Mai 2016
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L' AFP
Fermeture de la Comédie Italienne,
le "piccolo teatro" de Paris afp, le 03/05/2016 à 19h22 La Comédie Italienne, l'unique théâtre parisien entièrement dévolu aux auteurs italiens, a baissé son rideau samedi faute de subventions, a annoncé à l'AFP son fondateur Attilio Maggiulli. "Nos subventions sont passées de 90.000 à 25.000 euros en trois ans", a-t-il indiqué. "La Ville et le ministère de la Culture ne veulent plus nous aider, et le Conseil régional ne peut pas contribuer sans d'autres partenaires publics", affirme le directeur du théâtre. La Comédie Italienne, qui recevait beaucoup de scolaires, notamment les classes d'italien de la capitale, a été très durement affectée par les restrictions apportées aux sorties après les attentats. Depuis 42 ans, Attilio Maggiulli proposait les grands classiques de la Comedia dell'Arte, expliquant avant le spectacle les ressorts de ce genre extrêmement varié. Des spectacles hauts en couleur, avec des costumes, tricornes et perruques magnifiques pour beaucoup donnés par le célèbre metteur en scène italien Georgio Strehler, qui a été le maître de Maggiulli au Piccolo Teatro de Milan. Attilio Maggiulli tenait son petit théâtre situé rue de la Gaîté à bout de bras depuis de nombreuses années. Il avait déjà fait une grève de la faim il y a une quinzaine d'années et avait percuté au volant de son automobile la grille de l'Elysée dans un geste de désespoir en décembre 2013. Désabusé, il regrette le manque d'intérêt de la Ville de Paris pour son travail pédagogique. "Ils nous traitent de ringards, parce qu'on ne fait pas de hip hop ou de rap", déplore-t-il. Il envisage désormais de vendre ses somptueux costumes pour éponger ses dettes.
afp
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" Une joyeuse et délirante villégiature "
d'après Goldoni et Casanova
dans une adaptation et mise en scène d'Attilio Maggiulli, assisté de Claudine Simon
avec
Hélène LESTRADE
David CLAIR
Maëlle Salomon
Alexis LONG
Vincent Morisse
Le Canard Enchaîné
"Une joyeuse et délirante villégiature"
(Avanti !)
Et, si le temps d'un impromptu, donné à partir de la " villégiature " de Goldoni et d'un épisode de la vie de Casanova sur la marquise d'Urfé, sa bienfaitrice, la célèbre comédienne Silvia Balletti, égérie de Marivaux, avait accepté de sortir de sa retraite pour remonter sur les planches aux cotés de ces deux auteurs italiens ?
Voilà le point de départ du spectacle. Sur scène, ils sont cinq : Silvia (Hélène Lestrade, irrésistible de drôlerie !) dans le rôle de Sabina, une veuve coincée et dévergondée, Filippo (Goldoni/David Clair, son frère, à coté de la plaque, et Ferdinando (Casanova/Vincent Morisse), le chevalier servant, gigolo cupide, en vacances de luxe à Montenero, sur les hauteurs de Livourne.
C'est un peu la dolce vita chez les Bettencourt, servis par deux valets masqués, Arlequin et Colombine, sautillants et rigolards. Aux décors éclatants de la Comédie Italienne, dédié à la commedia dell'arte depuis 1974, et aux costumes somptueux de comédiens perruqués s'ajoute le bling-bling culinaire de ces bourgeois vénitiens en villégiature.
Dans une scène délicieuse, un cuisinier mongol (en fait un escroc napolitain !), censé ne pas parler la langue des maîtres, leur fait deviner le menu.
A moins d'être le mime Marceau, allez donc jouer un crabe avec mousseline de petits pois ou une poularde farcie à des truffes qui n'y comprennent rien et s'en remettent au public !
Attilio Maggiulli, le maître des lieux, qui a concocté ce spectacle, n'à rien perdu de son humour ravageur.
La dernière fois qu'on a entendu parler du maestro, en décembre 2013, il fonçait sur les grilles de l'Elysée avec sa Peugeot 307 pour crier " basta ! " à la baisse des subventions.
Depuis cette " petite folie ", la troupe, qui n'a plus une lire, est réduite à cinq comédiens, qui s'exercent désormais à plusieurs rôles.
Quand la reine de la rampe incarne la marquise d'Urfé, férue d'occultisme, c'est pour recevoir, dans une scène tordante, deux fripouilles à la Marx Brothers, qui, pour bien la plumer, lui vendent la recette de la jeunesse éternelle.
Pour cela, rien de plus simple : il suffit d'adresser à la lune une lettre invisible, écrite à l'encre invisible.
Attention ! si l'affranchissement est insuffisant, retour à l'expéditeur.
Mathieu Perez 11 novembre 2015
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" Le Jardin des Amours Enchantées "
avec
Hélène LESTRADE
David CLAIR
Jean Jacques PIVERT
Alexis LONG
Hélène DEFLINE
Côme GRÉVY
Le Figaroscope
" LE JARDIN DES AMOURS ENCHANTEES "
Rue de la gaîté, la Comédie Italienne a quitté son manteau d'Arlequin pour une façade d'un très joli bleu, un bleu céleste, un bleu espérance.
Il s'y donne en ce moment un de ces délicieux spectacles dont Attilio Maggiulli, fondateur de ce lieu unique au monde, a toujours eu le secret.
Un spectacle enchanteur fait avec trois sous mais beaucoup d'imagination et d'esprit. Jardin des amours enchantées est une comédie de Goldoni.
Mais c'est une comédie fantastique. On pourrait penser que Gozzi, le grand rival de l'auteur de la Locandiera, a mis la main à la pâte…
Décors superbes, costumes ravissants, intrigue déliée, tout ici est fait pour l'enchantement, les comédiens, rompus à ce style léger, ludique, sont tous excellents.
La fête est complète. On se laisse griser, on rit, on est ému.
Du très grand théâtre pour tous !
Armelle Héliot 12 novembre 2014
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Télérama
" LE JARDIN DES AMOURS ENCHANTEES "
La Comédie Italienne reprend l'un de ses succès adapté d'une fantaisie écrite à Paris en 1768 par Goldoni.
Sur une trame identique à celle de Riquet à la houppe (compte transcrit par Charles Perrault soixante-dix ans plus tôt), Goldoni invente une féerie avec masques ou Arlequin et Colombie font de délicieuses apparitions.
Dans cette veine, la petite troupe menée par Attilio Maggiulli fait toujours merveille.
Sous des masques à plumes et des dentelles charmantes et désuètes, le prince laid mais plein d'esprit réussit donc à mettre un peu d'intelligence à l'héroïne, parfaite idiote enfermée dans le jardin merveilleux par un oncle aux pouvoirs malfaisants.
La commedia dell'arte -et sa fine chorégraphie théâtrale- est ici d'autant mieux illustrée (et conservée) que les acteurs savent cligner de l'œil, furtivement, à l'humour d'aujourd'hui.
E.B. 7 janvier 2015
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Web Théâtre
" LE JARDIN DES AMOURS ENCHANTEES "
Le nouveau spectacle reste fidèle à Goldoni, mais change sensiblement de registre,
puisque, tout en restant dans la comédie, l'on passe à la féerie.
Arlequin débarque sur une île merveilleuse où il semble possible de s'aimer dans une nature paradisiaque.
Mais l'atmosphère se gâte vite entre un prince idiot, un mage sournois, un prince disgracieux et une nymphe candide.
Colombine est doublée par une troublante Cocottine, et le dieu de l'Amour a bien du mal à faire régner l'harmonie parmi ces voyageurs très agités.
Goldoni a écrit très peu de féeries, laissant ce domaine à son grand et méchant rival, Gozzi. Mais on a retrouvé ce canevas, que Maggiulli a adapté très librement, en lui donnant le rythme comique, hérité de la commedia dell'arte, dont il a a le secret.
On suit l'histoire d'un peu loin, car elle n'existe que par sa fantaisie et les incidents facétieux qui se multiplient.
Le décor de nature enchantée est magnifique (et différent des scénographies d'intérieur que l'on voit habituellement dans ce théâtre).
Les masques, aux formes et aux couleurs éclatantes, sont de toute beauté.
Les acteurs, la remarquable Hélène Lestrade, les très expérimentés et brillants David Clair et Jean-Jacques Pivert, Alexis Lang, Hélène Defline, Côme Grévy savent jouer avec le public et ce langage théâtral si blagueur, si savant et si élégant.
Maggiulli parvient à accorder l'arlequinade et la féerie.
Quel beau travail d'artisan, donc de maître !
Gilles Costaz 5 janvier 2015
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Le Figaro Magazine
THÉÂTRE À L'ITALIENNE
Adapté d'une féerie de Goldoni,
Le Jardin des amours enchantées, le nouveau spectacle d'Attilio Maggiulli,
est à l'image de son créateur : esthétiquement parfait.
On y retrouve ce qui fait son succès : la distance ironique, une relecture malicieuse de la commedia dell'arte, des personnages archétypaux,
un méchant bien méchant, une issue heureuse et de la bonne franquette à foison.
Le tout proposé dans un théâtre unique à Paris : La Comédie Italienne. Avanti !
Jean-Luc JEENER 3 décembre 2014
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La Revue du Spectacle.fr
" LE JARDIN DES AMOURS ENCHANTEES "
… La Commedia dell'Arte au rendez-vous de l'Amour
Dans une scénographie très colorée où costumes et décors habillent avantageusement le spectacle,
la Commedia dell'Arte se met en scène autour d'un canevas sur l'Amour
où simplicité et complications s'imbriquent.
Le jeu des comédiens est satiné d'une couche de légèreté et de gravité "humoristique.
Ce mariage entre gravité et théâtralité apporte paradoxalement une touche de légèreté, un peu décalée et comique dans un canevas, basé autour de l'amour, qui ne manque pas de rebondissements et de "raccourcis" scéniques.
Le décor, le jeu et l'histoire font que les comiques de situation sont nombreux, le "fantastique" présent,
un "fantastique" appuyé par un décor, des costumes et des masques habillant la scène de couleurs très vives et d'une touche de malice et d'espièglerie.
Safidin Alouache Jeudi 29 Janvier 2015
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ToTal Theater.Com
" LE JARDIN DES AMOURS ENCHANTEE "
Cast : Hélène Lestrade, David Clair, Jean-Jacques Pivert, Alexis Long, Hélène Defline, Côme Grévy
The modest-sized Comedie Italienne has had some exquisite settings on its stage and extravagant costumes on its actors, but its "Enchanted Garden" ( Le Jardin des Amours Enchantées ) reaches new heights of gossamer beauty. It's as if playwright Goldoni has atypically conquered the realm of his arch rival, the rarely realistic Gozzi. Director Attilio Maggiulli has clearly had fun blending the traditions of the two, without de-emphasizing the influence of commedia dell'arte.
Goldoni's play is half fable, half fairy tale and is introduced by a self-proclaimed magician who urges patience. It takes time, of course, for Beauty to replace Ugliness. It also takes a Fairy Godmother, favoring the chirping butterfly of heroine (the beautiful Hélène Lestrade, in good voice even having to chirp) on an upper-class level, as well as a quick, adventuresome Arlequin with street smarts.
There are two princes, an ugly simpleton and regal guy. Where the princess is concerned, the latter must win out over the former. And Arlequin must win his butterfly of a Columbine. The garden is used as a place of romance and also of hiding emotions. It even contains a symbolic orange that the heroine craves. The audience gets to cooperate with the magician David Clair (also the ugly prince) to make things work out.
Attilio Maggiulli's direction encompasses choreography. There's never a dull moment or movement, though much is fragile rather than frantic (except Arlequin as he senses danger). This production validates arguments for the continuation of the theater which, because of loss of subsidies and private-sector economic distress, needs renewed governmental support as well as donations. Maggiulli's trouble with authorities over a protest in December 2013 has cost the theater audiences, also.
The present show makes a good case for renewing support from all areas.
Marie J. Kilker November 2014
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L'Homme Nouveau
" LE JARDIN DES AMOURS ENCHANTEES "
À l'occasion de son quarantième anniversaire,
dans la pure tradition de la commedia dell'arte à l'ancienne,
la Comédie Italienne nous offre un nouveau spectacle de grande beauté tant par la richesse symbolique de la fable allégorique qui se déroule sous nos yeux que par le raffinement des masques et des costumes qui font honneur à ce joyau de la culture italienne.
Le spectacle est drôle, le fantastique omniprésent y autorise toutes sortes d'artifices avec ce mélange de comédie animalière et de présence humaine autour du personnage si singulier d'Arlequin.
Tout y est parabole, sans didactique, par la grâce du jeu. Petits et grands s'y rejouent.
Ne laissons pas perdre par inculture l'une des sources les plus vivantes du théâtre populaire. La Comédie Italienne nous est précieuse.
Pierre Durrande
22 novembre 2014
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" Noblesse et Bourgeoisie"
de Carlo Goldoni --- Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
avec
Hélène Lestrade
David Clair
Jean-Jacques Pivert
Carole Monceau
Alexis Long
Maëlle Salomon
Le Figaro Magazine
Commedia al dente
" Noblesse et Bourgeoisie "
Goldoni a écrit de grandes pièces et,
comme Molière, des œuvres moins ambitieuses mais destinées à faire rire ses contemporains.
Ainsi de Noblesse et Bourgeoisie.
Les caractères n'y sont guère fouillés, l'intrigue est élémentaire et la charge contre la société, assez simpliste.
C'est donc une très bonne idée de la mettre en scène en commedia à dell'Arte comme le fait Attilio Maggiulli,
qui est un maître en la matière.
Son spectacle est très amusant, très efficace et d'une très grande beauté.
Dans son théâtre, qui est un magnifique écrin, on est ébloui par les costumes, les décors, le jeu des lumières.
Ce petit lieu, à Paris, est un trésor et c'est navrant que les pouvoirs publics le privent des subsides nécessaires à sa survie.
Le meilleur moyen d'empêcher Maggiulli de lancer sa voiture contre les grilles de l'Élysée
comme il l'a fait la semaine dernière en signe de colère est d'aller applaudir sa remarquable équipe de comédiens.
Il faut, par exemple, voir jouer Hélène Lestrade. Un modèle de précision et de maîtrise.
Mais tous ses partenaires sont à la hauteur. Pour qui aime la commedia dell'Arte, c'est un régal.
Jean-Luc Jeener Vendredi 3 janvier 2014
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Le Figaroscope
" Noblesse et Bourgeoisie "
A Noël, on aime retrouver le charme coloré de Goldoni tel que le fait vivre Attilio Maggiulli.
Toute la joliesse enjouée d'une comédie délicieuse.
Armelle Héliot Mercredi 18 décembre 2013
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Télérama
" Noblesse et Bourgeoisie "
Un théâtre original imprégné de la meilleure tradition italienne.
Les costumes sont fabuleux, les valets masqués…
Hélène Lestrade (Rosaura) apporte à son rôle la finesse et la sensibilité qui annoncent les personnages les plus complexes de l'auteur.
Sylviane Bernard-Gresh Mercredi 11 Décembre 2013
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Reg ' Arts
" Noblesse et Bourgeoisie "
Il existe non loin de la tour Montparnasse un petit écrin magnifique qui s'appelle la comédie italienne dirigée par Attilio Maggiulli,
ancien élève du Piccolo Théâtro de Milan et qui programme exclusivement des pièces d'auteurs italiens classiques et contemporains.
Si l'on aime un tant soit peu le théâtre, il faut sans hésiter faire un tour dans ce temple de la commedia dell'arte
ce ne serait-ce pour l'accueil qui est réservé au public et à la qualité des pièces présentées.
Cette saison Attilio a monté et adapté une pièce peu connue de Carlo Goldoni, Noblesse et Bourgeoisie,
pièce savoureuse dont l'auteur avait le secret, centrée sur le mariage malheureux entre une bourgeoise larmoyante et un comte volage qui s'est amouraché d'une maîtresse particulièrement sulfureuse.
Deux valets de comédie survolent l'intrigue avec malice en appliquant les codes précis de la commedia.
Arlequin est sautillant à souhait et Tarquin porté sur le vin se fait bien plus coquin qu'il ne devrait.
Tout ce beau monde se dupe, se trompe, se séduit, se querelle mais la bourgeoise outragée rétablira la situation à force de patience.
Comme à son habitude Attilio soigne particulièrement les costumes qui sont une fois encore somptueux, les castes se différencient sur scène, les valets sont masqués et les maîtres perruqués et poudrés de blanc.
Il faut bien entendu des comédiens rompus à ce genre théâtral et les six personnages enlèvent la pièce
avec talent en ne laissant aucun répit au public enthousiaste.
On rit de toutes les couleurs, mais on rit car la pièce est avant tout une farce drôle et percutante
qu'il ne faut surtout pas hésiter à venir applaudir car le maître des lieux est un grand spécialiste du genre
et vous ne trouverez nulle part ailleurs ce qui se fait dans ce charmant petit théâtre.
Patrick Rouet Dimanche 1 Décembre 2013
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Le Monde.fr
" Noblesse et Bourgeoisie "
Des liaisons dangereuses
Cela fait quarante ans que ce théâtre existe.
Durant tout ce temps qui fait une histoire, il s'est donné la tâche de former des acteurs
et de faire connaître un répertoire exclusivement italien, souvent inédit.
On ne s'étonnera donc pas qu'il fête son anniversaire avec un texte peu connu de Goldoni : Noblesse et bourgeoisie.
Comme le titre l'indique, la pièce évoque le mariage malheureux entre une bourgeoise vertueuse et un comte roué et infidèle.
Ce détestable personnage la trompe en effet avec une impétueuse et diabolique marquise.
Le propos est noir et désabusé. Le mari ne s'amende sans doute qu'en apparence pour éviter le scandale.
La comtesse est l'enjeu de négociations qui se font sans elle, avant d'être la victime d'une odieuse machination.
Elle ne s'en sort que pour avoir appris elle-même la ruse. Noblesse et bourgeoisie est en ce sens une noire École des femmes.
Mais, plus qu'à Molière, on pense à Choderlos de Laclos, et plus exactement aux Liaisons dangereuses.
D'ailleurs, l'expression est citée dans la pièce.
Le comte et la marquise ne sont-ils pas les cousins italiens de Valmont et de la marquise de Merteuil ?
Attilio Maggiulli choisit heureusement de tirer ce monstre dramatique vers la commedia.
Les valets sont masqués ; les maîtres enfarinés font des mimiques si codifiées, parfois si outrées
que leurs visages font songer aussi à des masques : ceux de leur hypocrisie, de leur rouerie.
Perdant un visage humain, ils assument leur monstruosité.
Alors que les valets évoluent dans le monde badin et bon enfant des lazzis,
les maîtres exposent au public sans vergogne la vérité de leur âme, que ne bride plus le canevas comique.
Les comédiens, portés par ce choix de mise en scène, jouent avec énergie. Hélène Lestrade porte la pièce.
Elle nous laisse entrevoir la finesse de la comtesse derrière ses mouchoirs de dentelle et ses déclarations de dinde.
Une œillade, une négation qui se renverse en affirmation suffit à complexifier ce personnage.
Non seulement, elle attire la sympathie des spectateurs, mais elle maintient son intérêt.
Avec cette fine mouche, on se demande toujours ce qui va se passer.
Laura Plas Lundi 4 Novembre 2013
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" Arlequin valet de deux maîtres"
Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
avec
Hélène Lestrade
David Clair
Jean-Jacques Pivert
Manon Barthélémy
Georges Cotillard
Caroline Riche
Emmanuel Besnault
France-Presse
" Arlequin valet de deux maîtres"
Un Arlequin bondissant à la Comédie Italienne, le "piccolo teatro" de Paris.
Paris a son "piccolo teatro": la Comédie Italienne, un délicieux théâtre de poche rue de la Gaîté,
programme depuis 40 ans des pièces d'auteurs italiens telles "Arlequin valet de deux maîtres" de Goldoni,
propre à enchanter un public familial pendant les fêtes.
Une troupe d'acteurs aux somptueux costumes, portant les masques de la Commedia dell'Arte,
déploie une belle énergie dans cette pièce du fameux Goldoni (1707-1793).
Dans le rôle central d'Arlequin, un jeune homme de 19 ans,
Emmanuel Besnault saute et virevolte avec bonheur pour servir avec moult gaffes et quiproquos ses deux maîtres sans qu'ils s'en aperçoivent.
Goldoni recommandait aux comédiens d'ajouter à sa pièce "tout ce que bon leur semble" hormis les grossièretés :
"lazzis" (effets comiques sans rapport avec la pièce) et traits d'esprit.
Les acteurs ne s'en privent pas, s'adressant à maintes reprises au public, et ces apartés cocasses font toute la saveur de la pièce.
C'est aussi une véritable leçon de comédie italienne qui est donnée habilement, par le biais d'un "Capocomico",
qui figure sur scène le metteur en scène, apostrophant les acteurs et introduisant les procédés typiques de la Commedia dell'Arte
comme le "canevas" (feuillet sur lequel le comédien pouvait broder à loisir), ou le "calicot", un drap retraçant l'intrigue à la manière d'un roman photo.
Les costumes, tricornes et perruques transportent le public à Venise, au XVIIIe siècle.
C'est un don fait au fondateur de la Comédie Italienne Attilio Maggiulli par le célèbre metteur en scène italien Giorgio Strehler.
Strehler a présenté au moins six versions différentes de la pièce, réinventant le personnage populaire d'Arlequin en 1947.
Attilio Maggiulli, qui a été l'élève de Strehler au Piccolo Teatro de Milan,
garde intacte la passion d'un théâtre populaire "et poétique", souligne-t-il.
"La Commedia dell'Arte, il y en a de toutes sortes, traditionnelle, animalière, végétale, fantastique, et nous les pratiquons toutes", explique-t-il.
Son "petit théâtre", comme il l'appelle affectueusement, poursuit son chemin vaille que vaille à travers les restrictions budgétaires (Ville de Paris, Etat).
Attilio Maggiulli a même fait une grève de la faim il y dix ans pour sauver la Comédie Italienne.
Outre son "Arlequin" (mardi-samedi 20H30, dimanche 15H30),
la Comédie Italienne propose à 14H00 "Un malade imaginaire" à l'italienne pour le jeune public de 4 ans à 12 ans.
(AFP) Paris, 21 décembre 2012
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Webthea
" Arlequin valet de deux maîtres"
Aimant l’argent et la mangeaille, Arlequin prend deux charges à la fois : il est à temps plein le domestique d’une riche
femme de Venise et, toujours à plein temps, le laquais d’un riche bourgeois fortuné.
Ses fonctions deviennent rapidement intenables, et les gaffes multiples.
Jusqu’à ce que les deux maîtres s’aperçoivent qu’ils ont pris à leur service une seule et même personne…
La scène la plus célèbre place Arlequin dans un exercice périlleux :
il doit donner à manger à ses deux employeurs en même temps en deux endroits différents ;
il mélange plats et couverts, comme il mêlait les lettres du courrier qu’on lui demandait de porter.
Giorgio Strehler fit une mise en scène historique, ou plutôt plusieurs variations d’une mise en scène célèbre de cette
pièce où, ne fois n’est pas coutume, Goldoni reprend quelques personnages de cette commedia dell’arte qu’il avait en horreur.
Attilio Maggiulli est un disciple de Strehler. Il y a même pas mal d’années, le pape du théâtre italien lui avait dit :
« Un jour, tu monteras ton Arlequin, mais il faudra que ton Arlequin soit jeune, très jeune, afin de faire oublier mon interprète, Ferruccio Solieri. »
C’est le parti pris qu’a adopté Maggiulli : en Arlequin, Emmanuel Besnault, dix-neuf ans, est gracile et dansant.
Il pourra surprendre car on est habitué à des Arlequins patauds et lourdauds.
Celui-là est toujours en mouvement, comme cherchant à atteindre la légèreté que l’image d’Arlequin possède dans les estampes.
Il l’atteint avec juvénilité. Ses partenaires sont plus terriens et plus porteurs de cruauté, notamment les remarquables Hélène Lestrade et David Clair.
Maggiulli semble avoir voulu utiliser tous les vocabulaires du théâtre comique à l’italienne : jeux avec les masques,
jeux avec le public, travestissements, allusions à l’actualité, jeux de mots, chansons, chutes, actions simultanées…
Dans un très beau trompe-l’œil, ce n’est plus seulement une pièce hilarante mais une leçon de « teatro comico ».
Arlequin valet de deux maîtres de Carlo Goldoni, adaptation et mise en scène d’Attilio Maggiulli, décor de Stéphane
Vuarnet, masques de Thierry Graviou, lumière de Gilles Thomas, avec Hélène Lestrade, David Clair, Jean-Jacques
Pivert Manon Barthélémy, Georges Cotillard, Caroline Riche, Emmanuel Besnault, Marie-Laure Bouret (musicienne).
Comédie italienne, tél. : 01 43 21 22 22, jusqu’au 30 juin, puis reprise en septembre. (Durée : 1 h 40).
Gilles Costaz Lundi 18 juin 2012
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eTudes
" Arlequin valet de deux maîtres"
C’est également sous l’ombre tutélaire de Giorgio Strehler, qui a donné ses lettres de noblesse à l’Arlequin serviteur de deux maîtres,
que prend place ce spectacle qui rend explicitement hommage au grand metteur en scène décédé il y a quinze ans.
Ancien élève du Piccolo Teatro de Milan et fondateur du seul théâtre italien en France,
Attilio Maggiulli reprend à son compte la pratique du « contrechant » qu’avait expérimentée Strehler.
La théâtralité est ostentatoirement exhibée et l’action mise à distance :
les comédiens entrent et sortent du jeu à vue, un capocomico un peu débordé par les aléas de la représentation tente
de donner des repères aux spectateurs et des indications à ses comédiens.
Mais il s’agit moins de distanciation que de participation.
En effet, le ressort comique est ainsi dédoublé, presque mis en abyme :
On rit bien sûr d’une pièce de commedia dell’Arte où l’on retrouve, sublimés par l’art et le style d’un véritable auteur qui ne laissait plus de place ou très peu à l’improvisation,
tous les personnages types de la comédie de masques, les intrigues recoupées et symétriques, les quiproquos, les éléments de farce grotesque ;
mais aussi, ce décalage excentrique que produit la représentation de la représentation,
surtout quand elle est menée à la façon de faux amateurs irrésistiblement maladroits qui nous rappellent les villageois comédiens du Songe d’une nuit d’été
(travestissements grotesques, distribution fantaisiste, raccords flottants, cabotineries en tout genre, etc.).
La lettre est donc ici transcendée par l’esprit.
De fait, Goldoni disait bien s’inspirer de deux grands livres : le Monde et le Théâtre.
Si dans la Trilogie le principe de réalité domine, dans cet Arlequin, c’est la théâtralité qui triomphe à plein.
Yvon Le Scanff Avril 2012
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Figaroscope
" Arlequin valet de deux maîtres"
ou les charmes de la commedia dell'arte
Idéal pour partager en famille, toutes générations confondues,
Arlequin valet de deux maîtres, un spectacle signé Attilio Maggiulli, est aussi joli que divertissant.
Comme il nous y a habitués, le maître de la Comédie-Italienne poursuit son exploration des terres de Carlo Goldoni.
Mais après nous avoir fait découvrir des comédies méconnues, il nous propose de réviser l'un des grands classiques,
un chef-d'œuvre, Arlequin valet de deux maîtres.
Attilio Maggiulli, qui a été l'élève de Giorgio Strehler, ne prétend évidemment pas rivaliser avec la légendaire mise en scène du cofondateur du Piccolo Teatro de Milan.
C'est avec les moyens du bord que travaille la troupe sympathique et talentueuse.
On retrouve évidemment Hélène Lestrade et ses camarades.
Sous leurs masques précieux, dans de très beaux atours, comme toujours dans cette très bonne maison qu'est la Comédie-Italienne,
ils jouent, déliés et rieurs les personnages de cette belle histoire.
Dans l'habit d'Arlequin, un tout jeune homme de 19 ans, remarquable, Emmanuel Besnault.
Armelle Héliot Lundi 20 Février 2012
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Le Point
" Arlequin valet de deux maîtres"
L'enchanteur est dans sa grotte.
Un couloir de lucioles, un antre de lutins dans la rue de la Gaîté, c'est le minuscule, unique et délicieux théâtre de la Comédie-Italienne. Une bonbonnière écarlate d'à peine 100 places, peinte du sol au plafond, enguirlandée de fresques rococo.
Boîte à musique, boîte à magie, où Arlequin et Colombine vous attendent, passe-muraille de la salle à la scène.
La Comédie-Italienne est la seule chapelle parisienne vouée au culte de la commedia dell'arte, genre et style qui bougent encore chez le Scapin de Molière et le Trivelin de Marivaux.
On y joue, ces temps-ci, son grand classique, " Arlequin, valet de deux maîtres ", de l'immortel Goldoni, Vénitien de la grande de Venise lorsqu'elle aspirait à leurs siècles d'or Vienne et Paris.
Attilio Maggiulli est le maître du lieu, fondateur et servant de ce théâtre, valet lui-même de deux glorieuses maîtrises théâtrales, l'Italienne et la Française. Paris elle méconnaît trop ce serviteur, chéri des muses, d'une tradition qui l'enseigne et dont il forme les derniers disciples.
Le grand Strehler, son maître, lui ne s'y est pas trompé, qui l'aura adoubé et comblé d'un legs de décors et de costumes du Piccolo Teatro de Milan.
Les professeurs qui enseignent encore l'histoire et les classiques européens devraient y faire pèlerinage.
Le mécénat de l'État et de la ville - à quand le Qatar ? - devrait consacrer chaque année à sa troupe un petit millièmes du pactole consenti chaque mois à chaque étoile du ballon rond. Ce serait oeuvre pie.
Un modeste et pathétique rempart de papier peint contre les bétons de la déculturation.
Allez voir glisser ombres et lumières sur les grâces souveraines d'Hélène Lestrade, prima donna de ce joyau !
Prenez une goulée de vie avec les mimes et entrechats d'un juvénile Arlequin !
Alors, pétards et carillons, masques et bergamasques d'une Venise fantasmagorique vous mèneront, en gondole, vers une précieuse féerie.
Claude Imbert Jeudi 19 Janvier 2012
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Télérama
" Arlequin valet de deux maîtres"
Dans sa jolie grotte de théâtre de la rue de la Gaîté,
Attilio Maggiulli perpétue la traditionnelle présence du théâtre italien à Paris.
En hommage à Giorgio Strehler, il présente sa pièce emblématique.
Sur un canevas imaginé par Goldoni dans la plus pure tradition de la commedia dell'arte avec masques, bergamasques et merveilleux costumes, la mise en scène, un peu longue à démarrer, pétille ensuite de joie et d'humanité.
On retrouve Pantalon, Arlequin, Silvio, Clarice et les autres dans des intrigues amoureuses, imbroglios et quiproquos compliqués et rigolos.
Le spectacle culmine dans une sorte de délire burlesque avec des lazzis très actuels.
En Pantalon, Caroline Riche est époustouflante, Hélène Lestrade est très drôle en Béatrice.
En jeune Arlequin, Emmanuel Besnault a la légèreté d'un valet très coquin.
Sylviane Bernard-Gresh Mardi 3 Janvier 2012
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Figaro blog
" Arlequin valet de deux maîtres"
Les miracles de la Comédie Italienne
Dans l'indifférence du centre culturel italien, Attilio Maggiulli poursuit son travail dans un théâtre aussi chaleureux et beau que modeste dans ses dimensions.
La Comédie Italienne présente une version enjouée et blagueuse d'Arlequin serviteur de deux maîtres de Carlo Goldoni.
Il a repeint la façade de son théâtre de poche aux couleurs du manteau d'Arlequin et fait débuter dans le rôle-titre de la merveilleuse pièce de Carlo Goldoni un jeune homme de 19 ans, frêle et délié, idéal.
Il se nomme Emmanuel Besnault, on en reparlera !
Mais on reparlera surtout sans jamais se lasser de l'énergique et inlassable Attilio Maggiulli qui a transformé un lieu improbable (ancien commissariat) en théâtre et ce théâtre en un lieu chaleureux et très aimé d'un public fidèle.
Il aime Goldoni, il monde Goldoni. Il se souvient que son maître et le maître du théâtre européen du XXème siècle, Giorgio Strehler est mort -comme Charlie Chaplin quelques années plus tôt- à Noël...et si vous aviez une jolie soirée, une belle après-midi à consacrer au théâtre ces temps-ci, n'hésitez pas... allez rue de la Gaîté dans ce petit temple de l'art de la comédie et de la Commedia dell'Arte en particulier.
Attilio Maggiulli s'appuie sur des comédiens rompus aux charmes du genre -sauf le petit dernier, qui débute dans Arlequin, on l'a dit.
Mais on retrouvé évidemment la belle Hélène Lestrade qui est Béatrice et tous ses masques...
Caroline Riche s'amuse beaucoup dans la partition de Pantalon et Jean-Jacques Pivert, non content d'être un docteur qui en impose nous fait rire en Sméraldine.
En léger retrait, mais très importante, Marie-Laure Bouret est la musicienne qui accompagne la représentation tandis que Manon Barthélémy se partage entre Clarice et Pulcinella, que Georges Cotillard est Silvio et que David Clair se met en trois pour être à la fois Florindo, Brighella, La Capocomico !
Et puis donc Emmanuel Besnault est Arlequin. Attilio Maggiulli révère Giorgio Strehler mais ne cherche en rien à imiter la somptueuse mise en scène du Maître de Milan, du co-fondateur du Piccolo Teatro.
Il cite dans le programme des mots du maestro tout en se souvenant que sous la mer de soie de La Tempête de Shakespeare, c'est lui et une douzaine de ses camarades qui faisaient les vagues, dans la plus grande incapacité à harmoniser les mouvements... mais après tout, une tempête est une tempête !
Avec une troupe de huit comédiens, sur le petit plateau en couleurs, tout le théâtre est en couleurs et ravissants trompe-l'œil, Attilio Maggiulli parvient à nous rendre proche ce petit monde vénitien.
Les costumes sont superbes et viennent comme les perruques et les tricornes du Piccolo Teatro lui-même.
Les masques de Thierry Graviou comme les lumières de Gilles Thomas s'inscrivent avec vivacité dans le décor tout simple et astucieux autant qu'harmonieux de Stéphane Vuarnet.
On s'amuse, on est ému, ébloui par la beauté des ensembles et la virtuosité des artisans à nous faire croire à Venise...
Par Armelle Héliot Lundi 26 décembre 2011
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Le Canard Enchaîné
" Arlequin valet de deux maîtres"
Haut les masques
ENTRER au 17 rue de la Gaîté, c'est franchir le seuil d'un rêve.
Attilio Maggiulli, démiurge des lieux, ancien élève de Giorgio Strehler au Piccolo Teatro de Milan, gambade, cabriole, jubile, travestit, invente un monde croustillé d'or. Il nous aligne des contes à rire debout, les yeux démesurément ouverts. Il nous mène par le pied de nez au pays de songes, pleins de suc et de sève. Il chute ? Il rebondit.
Le ministère, méprisant cette abeille, seule représentante du théâtre italien en France, lui supprime ses subsides ? Narquois, il repeint sa façade de couleurs éclatantes : comme un hymne à la joie. Plus un rond, plus de subventions ? Merci encore et bravo ! Regardez le plafond. Gorgez-vous du spectacle des murs de la salle : vous y trouverez les images des grandes figures de la commedia dell'arte, qui ont rendez-vous avec vous sur la scène, croquées de caisson en caisson : Truffaldino le fourbe, Arlequin le roué, toujours en quête d'un quignon, forcené, trépidant sous le masque et sur les bergamasques comme si cela allait de soi : puisqu'il est de Bergame. C'est un nouveau dans la troupe, il respire le talent, c'est Emmanuel Besnault.
Il y a le Docteur, de Bologne, l'avare Pantalon, tout rabougri, dont on dirait qu'avec l'âge son menton veut rejoindre son nez. Mais c'est une toute jeune femme sous le masque.
Puis la belle Béatrice, qui se présente d'abord à nous comme un élégant cavalier. Il s'agit d'Hélène Lestrade, capable de pousser à volonté des contre-ut à faire éclater les verres.
Ensuite, les autres zani, ces bouffons issus du menu peuple en une folle farandole, avec leurs lazzi, aux tricornes, perruques, costumes légués par Strehler à Maggiulli. Il y a là le Capocomico, présentateur-animateur de la troupe, le violoncelliste qui tire des merveilles d'un violoncelle rescapé d'un naufrage, il y a Clarice, Pulcinella, le Polichinelle napolitain porteur de la camisole et du pantalon blanc doté d'un demi-masque noir, qui ici se trouve être une femme.
Tant d'autres surgis du fond des siècles, porteurs de fantaisies d'une tradition enrichie par deux siècles de séjour en France, au temps du Roi-Soleil, jusqu'à ce que la prude Madame de Maintenon les chasse pour inconvenance.
C'est un simple canevas qu'a écrit Goldoni, en 1745, à Pise, laissant toute liberté à la troupe d'alors pour improviser au gré de son humeur. C'est la même méthode qu'a utilisée Strehler au fil de ses six versions successives à partir de 1947.
" A part les mots grossiers et les situations scabreuses, tout ce monde est le maître de mes écrits ", avertissait l'auteur, qui, peu de temps après cet "Arlequin ", en 1753, écrivit par défi douze pièces en douze mois.
Le point de départ se situe au moment des préparatifs du mariage de Clarice, fille du vieux grigou Pantalon, avec le belliqueux Silvio, fils du Docteur.
Survient Arlequin, qui annonce la visite de son nouveau maître, Federico Rasponi, de Turin, l'ancien fiancé de Clarice, qu'elle n'aimait pas... Tiens ! Mais n'est-il pas mort dans une embuscade, assassiné, celui-là ?
A partir de là, impossible pour un être normalement constitué de suivre l'intrigue : c'est la règle même du divertissement. Car personne n'est vraiment le personnage qu'il affiche. Les lapins sont des loups et réciproquement, souvent du sexe qu'on n'attendait pas.
D'où de prodigieuses, d'inextricables combinazzione que brasse avec délice Arlequin. Bravo, maestro !
Bernard Thomas Mercredi 07 décembre 2011
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"VOLPONE"
Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
avec
Hélène Lestrade
David Clair
Jean-Jacques Pivert
Candido Temperini
Manon Barthélémy
Georges Cotillard
Figaro Magazine
" Volpone"
En France, les auteurs anglais ne sont plus à la mode
(sauf Shakespeare, évidemment, mais son oeuvre est trop universelle pour qu'on la qualifie d'anglaise).
C'est d'autant plus amusant de voir programmer,à Paris, cette pièce britannique à la Comédie Italienne...
C'est-à-dire dans la tradition de la commedia dell'arte. Attilio Maggiulli s'amuse avec la pièce de Ben Jonson...
Avec des costumes et un décor somptueux... C'est agréable pour l'oeil. Un écrin de beauté.
Jean-Luc Jeener Vendredi 22 avril 2011
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Marianne
" Volpone"
Savoir réutiliser une histoire qui se déroule dans la Venise du Moyen-Age pour y insérer des éléments d'une brûlante actualité sans faire d'une pièce de théâtre un manifeste politique demande du tact et du savoir-faire. Attilio Maggiulli possède ces qualités.
Volpone est un célibataire plein aux as, privé d'héritiers naturels. Il cherche donc à draguer les prétendants pour leur extirper quelque richesse supplémentaire, au prix de magouilles intrigantes et désopilantes.
On est dans la meilleure veine de la comédie italienne, et cela se voit. Attilio Maggiulli a su pimenter la chose pour glisser dans le texte de Ben Jonson, contemporain de Shakespeare, quelques allusions aux mœurs de notre époque.
Ainsi, derrière Volpone se dessine l'affaire aux Woerth-Bettencourt, amenée avec une finesse drolatique du meilleur effet. La morale de l'histoire n'en est que plus explosive.
Jack Dion Samedi 12 mars 2011
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parismatch.com
Allez voir Volpone !
C'est un petit bijou de théâtre, un morceau de Venise rue de la Gaîté.
Une façade chamarrée et une entrée carnavalesque avec une mini-exposition de masques ébouriffants.
La Comédie italienne est seule à défendre la Commedia dell'Arte, cette base fondamentale du théâtre.
Les pièces se jouent en costumes chamarrés et en masques...
Ces temps-ci, six acteurs débordant d'énergie jouent Volpone, de Ben Jonson,
un classique élisabéthain qui pointe la fascination pour l'argent, les mensonges et les bassesses qu'il entraîne.
Volpone et ses convoiteurs portent de chatoyants costumes prêtés par le célèbre Piccolo Teatro de Milan (le metteur en scène et adaptateur Attilio Maggiulli, est un ancien élève).
Cela dure une heure et demie, c'est joyeux, allégorique, baroque et bon enfant. Allez'y avec vos enfants, vos parents, chacun y trouve son compte.
Catherine Schwaab Jeudi 17 février 2011
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Le Généraliste
" Volpone"
Créée en 1606, la satire de Ben Jonson reste actuelle : elle vise une captation d'héritage...
Mis en scène avec brio par Attilio Maggiulli, elle est menée allegro par Hélène Lestrade : piquante en travesti, elle est le manipulateur et cynique Mosca.
Bruno Villien
Vendredi 4 février 2011
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Le Quotidien du Médecin
" Volpone"
d'après Ben Jonson
Version blagueuse
Dans le très joli théâtre qu'est la Comédie Italienne,
Attilio Maggiulli met en scène la grande pièce élisabéthaine en un spectacle enjoué avec quelques clins d'œil à l'actualité Attilio Maggiulli a fondé et anime ce havre d'esprit qu'est la Comédie Italienne.
Il y met souvent en scène des pièces de Goldoni. Il est fidèle à l'esprit de la commedia dell'arte et les spectacles, montés sans moyens dispendieux, mais avec beaucoup de goût, sont toujours enchantement avec des costumes très colorés, des masques, un esprit de jeu, de finesse. En mettant en scène une pièce d'un autre registre, le célèbre " Volpone ", de l'écrivain élisabéthain Ben Jonson, il n'abandonne pas l'univers esthétique qu'il affectionne et que le public aime. Six comédiens, sur le petit plateau, se partagent les rôles de cette pièce féroce
Un thème a intéressé le metteur en scène, un thème qu'il lie à l'actualité de la France en s'amusant de quelques récentes affaires... Ce thème est celui de l'argent roi. L'argent qui corrompt et salit, mais l'argent qui ne gagne pas toujours. Des plaisanteries sur notre temps ne sont pas le meilleur du spectacle. Ce qui compte, c'est bien l'intrigue qu'à imaginée un Ben Jonson et qu'il situe à Venise. La pièce a été créée en 1606. Ce qui est au cœur de la pièce, ce sont les rapports de Volpone (le Renard), vieillard riche et sans enfants qui feint d'être à l'article de la mort pour voir ce qui va se passer parmi son entourage, et de son serviteur Mosca (la Mouche).
Comment manipulent-ils, observent-ils ces " prétendants " très fourbes et intéressés, qu'ils se nomment Voltore (le Vautour), l'avocat, ou Cornivo (le Corbeau), le marchand prêt à sacrifier l'honneur de son épouse. Pour ne citer que quelques figures de cette farce féroce. Saluons les comédiens, David Clair, Jean-Jacques Pivert, Candido Temperini, Manon Barthélemy, Georges Cotillard. Et bien sûr, reine de ce royaume théâtral, Hélène Lestrade, sous son masque et son habit de garçon, merveilleuse comme toujours. Ne cherchez pas la rigueur, mais si vous aimez les divertissements enjoués et les spectacles sans prétention mais brillants de talent et de simplicité, vous aimerez cette version de " Volpone "
Armelle Héliot, du Figaro Mercredi 19 janvier 2011
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Pariscope
" Volpone"
Contemporain de William Shakespeare, Ben Jonson a écrit en 1605 l’un des chefs-d’oeuvre du théâtre élisabéthain, « Volpone ».
C’est une peinture vigoureuse d’un monde ouvertement corrompu, où l’argent salit tout, achète tout,
dans cette Venise du XVIe siècle.
Volpone, homme fourbe et riche, élabore avec Mosca, son âme damnée, un plan machiavélique : faire croire qu’il est à l’agonie et qu’il va coucher sur son testament l’un de ses concitoyens. Ils accourent tous, l’un avec des sacs d’or, l’autre des sequins, le troisième conduit sa propre épouse dans la couche du pseudo-malade. Le vieux filou les gruge à coups d’espérance et berne tout le monde en instituant Mosca son légataire.
Volpone ressuscité est chassé de sa propre maison par Mosca. Epilogue édifiant. Attilio Maggiulli, créateur de cette nouvelle adaptation, reste au plus près de l’auteur mais la joue dans le style commedia dell’arte, baroque et animalière.
Les costumes sont riches et opulents, mais ce sont surtout les masques de Thierry Graviou, qui sont extraordinaires. Leur utilisation était très fréquente à l’époque.
Masque de renard pour Volpone, campé par l’excellent David Clair. Jean-Jacques Pivert, Corbaccio, est un vilain corbeau et son avenante épouse, Manon Barthélémy, devient une oiselle à plumes. Candido Temperini est un vautour, et Georges Cotillard oiseau de proie. Mosca la mouche, c’est la toujours gracieuse et aérienne Hélène Lestrade, une femme déguisée en chat.
Couleurs éclatantes, comédiens très en verve dans ce spectacle réussi où la prééminence de l’argent et la captation d’héritage renvoient à une actualité immédiate.
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil !
Arlette Frazier mercredi 19 janvier 2011
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webthea.com
" Volpone"
d'après Ben Jonson
Le renard de Venise
Attilio Maggiulli, le patron de la Comédie italienne (" seul théâtre italien en France ", comme le proclame son enseigne), a fait une entorse à sa politique : il ne monte pas une pièce du répertoire de son pays mais une comédie empruntée au patrimoine anglais, Volpone de Ben Jonson.
Plus qu'une trahison, c'est une annexion ! L'action se passe à Venise et Maggiulli en fait une chose tout à fait transalpine : jeu délicatement outré dans la tradition de la commedia dell'arte, magnifique utilisation des masques, beauté d'un décor minimal qui se transforme et dilate l'espace.
On connaît l'œuvre, telle que l'avaient montée il y a pas mal d'années Dullin et Jouvet, dans une adaptation de Zweig revue par Romains. Un riche Vénitien célibataire faire croire à sa mort prochaine, de façon à berner ses courtisans et dans l'espoir de satisfaire à la fois sa cupidité et sa lubricité.
Le spectacle de Maggiulli se situe loin de la version littéraire des précédents adaptateurs. Il écrit un texte qui va au plus vif et fait monter ce joyeux comique de l'immoralité comme on bat des œufs en neige. C'est de plus en plus énorme et de plus en plus délicieux.
Les acteurs sont rompus à l'exercice, fidèles qu'ils sont à cette Comédie italienne habitée par l'esprit d'Arlequin depuis sa création : tous jouent plusieurs rôles, même l'excellent David Clair qui interprète le vieux Volpone (le renard).
Hélène Lestrade, l'actrice fétiche du lieu, se travestit en homme pour être le sournois Mosca
et le fait avec une grâce infinie.
Un spectacle qui procure tout le plaisir de l'insolence.
Gilles Costaz Mardi 18 janvier 2011
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Le Canard Enchaîné
" Volpone"
Entrer dans la salle où crécha l'ancien commissariat de la rue de la Gaîté, c'est pénétrer dans la magie.
Pas un millimètre qui ne ruisselle de miniatures, de figurines, de brimborions de rêve, jusqu'au plafond à petits caissons peints.
Et cette fois en plus, côté scène, Attilio Maggiulli a mis le paquet.
La moindre niche des décors recèle une surprise, chaque accessoire apparaît comme une cascade de cadeaux où puiser.
Les costumes sont des merveilles d'opulence et de fantaisie et les masques, ah ! Les masques !
Rien à voir avec ces hâtives prothèses pour déguisement des carnavals d'aujourd'hui : des animaux ont pris possession du visage des comédiens et les ont dévorés.
Comme l'Arlequin de la commedia dell'arte classique figure un chat, Pantalon, un rapace, où Brighella, avec ses sourcils et sa barbe touffue, un singe, le prédateur Corbaccio est devenu un corbeau. Vautours, l'avocat, prêt à tous les mensonges pour attraper sa victime, porte un masque d'oiseau de proie.
Sa rondelette épouse, poussée à son corps défendant dans le lit du fripon Renard Volpone, " il magnifico ", prend des allures d'oiselle à plumes.
L'homme à tout faire du voluptueux escroc vénitien, champion toutes catégories d'un bonneteau en gros qui lui permet, avec sa faconde intarissable, de ramasser les fortunes des autres, est une femme déguisée en chat noir de gouttière.
Et chacun, du juge abusé de la République au ministre véreux, danse ses pas et ritualise ses gestes comme il en était coutume sur les planches de la "Sérénissime" Venise, qui commençait d'ailleurs à prendre l'eau au XVIe siècle, grignotée par l'empire turc après des dizaines d'années de fourberies triomphales en Méditerranée.
Tout cela quasiment sans un euro, dans des couleurs éclatantes de joie. L'auteur, Ben Jonson, contemporain de Shakespeare et qui avait puisé une solide culture au collège de Westminster, n'avait eu qu'à se souvenir de ses lectures pour grappiller chez les Anciens, Lucien ou Pétrone par exemple, et y trouver le modèle de son fourbe cupide, avaricieux et machiavélique.
En 1606 d'ailleurs, les génies de la captation d'héritage ne manquait pas plus qu'en notre temps. Ce qui permet à Maggiulli quelques glissements de langage bienvenus comme " le juge courroie... de transmission " ou " Masca, l'âme Banier, oh pardon, damnée de Volpone".
Et justifie tout à fait la réplique du magistrat suprême qui se vantait d'avoir jugé sans appel à l'importun qui lui lance : " Vous venez d'être destitué !-- Je m'en fous... Je garde toujours la confiance de l'Elys..."
Maggiulli, l'auteur de la nouvelle adaptation, plus proche de Ben Jonson que ne le fut celle de Jules Romains ou s'illustrèrent naguère Harry Baur et Louis Jouvet, peut ainsi entamer la représentation par une pieuse citation de l'Ecclésiaste : " Ce qui a été est ce qui sera et ce qui s'est fait est ce qui se fera.
" Puis la clore, sans solliciter le texte, sur un vigoureux : " Il n'a rien de nouveau sous le soleil ! Ainsi allait le monde ! Ainsi il va !
Ainsi, hélas, il ira. " Richissimes héritiers qui se font tous confisqués par un gourou, avocat louche, juge obéissant et même un ministre : on trouve tout chez Ben Jonson !
Bernard Thomas Mercredi 1er décembre 2010
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" Autour de l'Avare "
d'après Molière
Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
avec
Caroline Riche
Chloé Genet
Arnaud Dupont
Figaroscope
Que faire avec vos enfants cette semaine ?
" Autour de l'Avare " (dès 6 ans)
Quelquefois, les courriers de lecteurs et le bouche-à-oreille valent nos propres découvertes.
Leurs réactions m'ont convaincue de parler de cette adaptation de l'œuvre de Molière.
Toutes s'enthousiasment pour la mise en scène d'Attilio Maggiulli, qui combine habilement jeu masqué et intermèdes pédagogiques.
Toutes se réjouissent aussi de la « leçon de théâtre » donnée par les Italiens.
La parenté entre l'univers de Molière et le monde de la commedia dell'arte est joyeusement restituée
par un trio dont la gestuelle emplit la scène dépouillée.
Mercredi 23 mars 2011 Valérie Sasportas
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allofamille.fr
Autour de l'Avare de Molière
Idéal : Pour toute la famille
Trois bonnes raisons d'y aller :
- Pour faire un point sur son rapport à l'argent.
- Pour revoir un classique du théâtre français.
- Pour faire découvrir Molière à ses enfants.
Détails de la sortie : Une Pièce conçue spécialement pour les enfants à partir de 5 ans, " Autour de l'Avare de Molière "
Toute la famille va (re)découvrir le style de la Commedia dell'Arte car cette pièce est bien plus qu'une pièce, c'est une leçon de théâtre.
Les grands gestes, les costumes, les différents masques, les jeux de langues et de son...
La Commedia n'aura plus de secret pour vous. Les enfants sont même invités sur scène pour s'y essayer !
L'histoire :
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière,
vient à la rencontre de deux comédiens italiens en train de jouer une scène pour leur présenter sa nouvelle pièce, Avare.
Après avoir pris connaissance du texte, les deux lascars s'en emparent, à leur manière, celle de la Commedia dell'Arte.
Ils font rapidement comprendre aux pauvres Molière que sa pièce est truffée d'emprunts picorés ici et là
et que son sujet est le plat de résistance du théâtre comique depuis des siècles.
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La croix
Molière décrypté
Pantalon et Arlequin invitent les jeunes spectateurs à découvrir, d'une façon très originale, l'Avare de Molière.
Sous les yeux de l'auteur lui-même, Jean-Baptiste Poquelin, les deux comédiens de la Commedia dell'Arte rappellent avec brio la genèse de l'une des plus fameuses pièces du répertoire, et en interprètent, masqués, quelques scènes clés.
Adaptée et mise en scène par Attilio Maggiulli, cette pièce est une bonne initiation au théâtre classique pour les enfants à partir de 6 ans, judicieusement placés au premier rang.
Et aussi pour les plus grands : Volpone de Ben Jonson, par le même metteur en scène.
France Lebreton Mercredi 16 février 2011
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lestroiscoups.com
" Autour de l'Avare "
Au diable l'avarice !
" Autour de l'Avare " nous fait redécouvrir l'influence de la commedia dell'arte sur Molière.
L'adaptation d'Attilio Maggiulli alterne avec efficacité plaisir du jeu et intermède explicatif,
à destination du jeune public autant que des esprits restés jeunes.
D'abord il y a ce lieu : un théâtre rouge et or, à la façade baroque, surmonté d'affiches aux belles lettres manuscrites.
Si on lève les yeux, une cassette en aluminium débordante de bijoux annonce la mise en scène généreuse d'Attilio Maggiulli. Puis on pénètre dans l'antre, une grotte magique où cet acte théâtral s'élabore mystérieusement. Des masques plumés, huppés, de cuir ou de couleur, ornent tous les murs, belle collection un peu inquiétante qu'on attend de voir s'animer sur les planches. Dans la salle, le noir se fait, et l'on surprend deux comédiens italiens en pleine répétition. Une séquence presque muette où Arlequin vole le pourpoint de Pantalon, et tout est dit.
Le corps sera roi sur le plateau.
Arrive alors Jean-Baptiste Poquellin, excusez du peu, sa dernière pièce à la main : l'Avare. Les deux Italiens vont alors donner une brillante leçon de théâtre au pauvre Molière autant qu'au jeune public. Ils reprennent en effet sa pièce façon commedia dell'arte, et l'on retrouve avec bonheur quelques grands moments de l'Avare : de la dispute entre La Flèche et Harpagon au fameux monologue de ce dernier, en passant par le subterfuge employé par la soubrette Frosine pour tromper son maître…
Cet assemblage disparate donne un singulier coup de jeune à notre bon vieux Molière. Les répliques familières sont soudainement rajeunies sous l'action décapante de l'" a-na-chro-nisme ". C'est ce que nous dévoilent les comédiennes entre chaque scène, dans des intermèdes explicatifs aussi ludiques que pédagogiques. On rit alors quand, par la magie du mime, la calèche devient métro ou quand une diction " rapée " donne au monologue d'Harpagon une saveur toute moderne.
Des comédiens généreux
Les comédiens virevoltent pour faire naître sur l'estrade presque vide un monde plein de cassettes, de portes et de miroirs imaginaires. Les mains agiles dessinent pour le spectateur boucles et colliers fantastiques, qui hantent tant l'esprit de notre pauvre Harpagon. Car l'avarice n'a jamais été aussi généreuse qu'à la tribune de la Comédie italienne.
Les comédiens se donnent à fond, communiquent leur énergie à un public d'enfants qui sort doucement de sa réserve pour découvrir le plaisir de se faire acteur à son tour : miauler comme un chat, envoûter comme une sorcière, jongler avec des balles imaginaires, que l'on peut même garder avec soi à la fin de la représentation, tels sont les petits plaisirs offerts par Autour de l'Avare. Le trio de comédiens est remarquable. On saluera plus particulièrement le jeu de Caroline Riche, excellent Harpagon sous son masque de cuir.
Cet accessoire n'a jamais autant " fait éclater le visage sur le corps entier " (comme le disait Jean-Louis Barrault).
On oublie âge, sexe et voix de la comédienne pour contempler un vieillard noueux, à la démarche de gallinacé, aux mains crochues et au large sourire carnassier. Protéiforme, l'actrice nous livre un Harpagon successivement " dindon ", " cochon "… suivant la plus pure tradition de la commedia animalière. Elle donne la réplique à Chloé Genet, qui joue un Cléanthe " moustique " pour le moins piquant. Arnaud Dupond, par contre assez compassé dans le rôle de Molière, se révèle enfin lorsque, doté de perruque et robe à froufrous, il interprète la soubrette Frosine ! Encore une des belles découvertes de ce spectacle : ici, la différence des sexes ne compte plus. Restent les transfigurations du corps et de la voix comme mot d'ordre ultime du jeu.
C'est peut-être une des leçons de ce spectacle : avant d'être un texte, le théâtre est un art des corps en mouvement.
" Viva la commedia dell'arte ! " : c'est sur ce cri qu'on est tenté de quitter le théâtre de la Comédie italienne.
Tiphaine Pocquet du Haut-Jussé mercredi 12 janvier 2011
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theatrotheque.com
Autour de l'Avare de Molière
... Sur la scène de la Comédie italienne, on navigue entre pur délire et propos pédagogiques.
On invite les enfants à imiter de façon saugrenue les animaux, mais on leur enseigne aussi qu'à l'époque élisabéthaine,
les femmes n'étaient pas admises sur les scène de théâtre (des hommes peuvent donc interpréter des rôles féminins,
comme c'était le cas chez Shakespeare, et vice versa) ou encore ce qu'est un anachronisme.
Ainsi on comprend mieux comment le métro peut avoir sa place dans une pièce qui date du siècle de Louis XIV...
Le public, de tout âge, s'amuse, rit, apprend et s'émerveille : il passe un pur moment - français ou italien, peu importe - de théâtre !
Philippe Kalman Lundi 3 Janvier 2011
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D'après Molière et d'autres emprunts :
" Scapin et Arlequin sur la lune "
Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
avec
Manon Barthélémy
Francesco Gobbi
Nicolas Rager
Le Canard Enchaîné
C'est un théâtre non pas voué aux enfants, mais aux esprits enfantins :
ceux qui ne posent plus de questions rationnelles dès lors qu'" Il était une fois " est admis.
Comme dans les échanges de bastonnades de la commedia dell'arte du temps de Goldoni, ou dans les farces de Molière, qui a toujours gardé un oeil rivé sur son voisin le théâtre italien.
Cette fois la chose est d'importance :
la Reine de la Lune, incarnée par la plantureuse Manon Barthélemy, au mieux de ses formes pleines, est malade :
ces tristes sires de poètes l'ont réduite à cet état à force de geindre sur sa pâleur et son hypocondrie.
Elle a perdu la bosse de la rigolade et se traîne, noyée sous un torrent de larmes. Son homme à tout faire, bouffon de son état,
qui a emprunté le nom d'un vieux café parisien, Procope (Jean-Jacques Pivert, très drôle sous le masque),
a envoyé une délégation pour quérir ce qui se fait de mieux au monde comme médecins de la mélancolie, Arlequin et Scapin.
Après nous avoir emmenés chez nos voisins sélénites grâce à un pas triste transport en commun,
nous voilà les témoins directs de l'état de leur pauvre Queen.
Apéro géant touillé par les spectateurs. Exercices rythmiques destinés à préparer le rire.
Intervention de Molière et de Pantalon, dont Poquelin s'est inspiré pour ses vieillards. Tumulte généralisé.
La reine pleure de plus belle. Procope tombe enceinte. Car sur la Lune ce sont les hommes qui font des enfants.
Mais ces privilégiés ont la retraite à 120 ans. Examens plus poussés de la malade grâce à un stéthoscope ventousard.
Réparation de sa plomberie endommagée, qui ne se dilate pas comme il convient.
Injections de rire à base de Bourgeois imaginaire, d'École des Tartuffes, de Savantes ridicules,
coups de bâton comme il en pleut dans les Fourberies, après que la reine a glissé sur une peau de banane.
Il ne manque plus que de prononcer le nom de l'homme le plus ridicule de la terre.
C'est Bush pour les Américains. C'est Sarko en France. Et chaque soir sans trucages la reine est guérie.
Elle a toutes les chances de mourir de rire. Et : Maggiulli de rater ses prochaines subventions.
La médecine par le rire est très en pointe chez nous : chaque soir, les témoins non prévenus s'obstinent sur le même nom.
C'est bien sarkomatique, non ?
Bernard Thomas Mercredi 7 Juillet 2010
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" Le Baiser Enchanté "
Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
avec
Hélène Lestrade
David Clair
Valérie Français
Jean-Jacques Pivert
Thomas Asselineau
webthea.com
" Le Baiser enchanté "
d’ après Goldoni
Ce serait une erreur de croire que la Comédie italienne d’Attilio Maggiulli fait de la « commedia dell’arte »
C’est le contraire, puisque la fameuse école italienne repose sur l’improvisation.
Chez Maggiulli, on n’improvise pas, en restant dans la lignée de deux grands maîtres, Goldoni lui-même
(l’auteur phare du lieu, dont l’œuvre a inspiré quatre-vingt-dix pour cent des spectacles de cette salle
qui s’honore d’être le « seul théâtre italien en France ») et Giorgio Strehler.
On retrouve l’esprit de la « commedia » mais en tournant le dos à l’approximation du spectacle impromptu.
Ce serait une autre erreur de croire qu’ici, le style est muséal, rigidement figé dans le respect du passé.
C’est la liberté d’antan, sa folie, son irrespect, la moquerie à l’italienne que revendique Maggiulli.
Une allusion à l’actualité ou à la politique peut surgir dans ces spectacles où les acteurs s’interrompent pour parler de leur rôle ou du public,
sont à la fois dans l’histoire et en dehors, rient de ce qu’ils racontent et n’en jouent pas moins une comédie endiablée.
Le climat est à la farce mais la vivacité cache tout ce qu’il y a de recherché, d’élégant, de savant dans la confection et l’emploi des masques,
la richesse des décors peints qui élargissent incroyablement une scène de petite taille,
le brûlot du texte et du jeu subtilement dirigés contre l’esprit de sérieux.
Cette fois, Maggiulli s’est inspiré d’un livret d’opéra, qui s’appelait La Calamità des cuori et dont Galuppi puis Salieri firent la musique.
Un léger fantastique colore l’histoire : deux amoureux vont se marier avec l’aide d’une fée, mais un méchant mage désire la jeune fille.
Il les prend dans un piège dont il sera difficile de sortir ! Artillerie légère avec la divine Hélène Lestrade qui joue alternativement la fée et la sorcière,
artillerie lourde (mais hilarante) avec David Clair qui interprète en travesti la méchante magicienne Macaca,
jeu comiquement exalté de Valérie Français, Thomas Asselineau et Jean-Jacques Pivert
pour lesquels passer d’un rôle à l’autre ne présente pas de difficultés.
Voilà de la bouffonnerie à l’état pur, c’est-à-dire dans toute sa pureté,
et l’un des meilleurs spectacles de la Comédie italienne, pourtant prodigue en facéties réussies depuis 1980.
Gilles Costaz Lundi 11 Janvier 2010
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Pariscope
" Le Baiser enchanté "
Carlo Goldoni dont le nom est célèbre au théâtre se partageait entre la comédie et l'opéra.
De 1748 à 1762, il écrivit presque autant de livrets d'opéra bouffe que de comédies.
Adapté justement d'un de ces livrets par Attilio Maggiulli, "le Baiser Enchanté "est une joyeuse féerie où se mêlent le fantastique, le surnaturel et la poésie...
Dans une mise en scène virevoltante d'Attilio Maggiulli, cinq comédiens virtuoses,
Hélène Lestrade, Jean-Jacques Pivert, David Clair, Valérie Français et Thomas Asselineau, s'amusent comme des fous.
Les costumes... sont d'une exceptionnelle qualité et les masques sont plus surprenants les uns que les autres.
Si vous avez gardé une âme d'enfant, ce spectacle joyeux, enlevé et poétique est fait pour vous.
Arlette Frazier Du mercredi 13 Janvier 2010
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Le Figaro
Du rire et de l'émotion sur scène :
En cette période de Fêtes, l'humour et la bonne humeur règne...
Notre sélection de spectacles à voir à paris...
" Le Baiser enchanté "
Un autre petit tour du côté de Goldoni et des joliesses grisantes d'une comédie mise en scène par Attilio Maggiulli.
Armelle Héliot samedi 19 Dimanche 20 Décembre 2009
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Télérama
Le Baiser enchanté de Carlo Goldoni Envie de dépaysement ?
N'hésitez pas à pousser la porte de ce ravissant théâtre dédié à la commedia dell'arte.
À l'affiche, un spectacle baroque et féerique conçu d'après un livret de Carlo Goldoni.
L'histoire ? La jeune Zélie aime Alamir, qui aime Zélie. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Que nenni. Le vieux -- et méchant -- mage Phanor, épris lui aussi de Zélie, entend l'enlever à son amoureux...
Décor vénitien, acteur masqué, superbes costumes mise en scène pleine d'humour,
ce « Baiser enchanté » ravira toute la famille. Ici, en effet, on a peur « pour de faux », mais on rit « pour de vrai ».
Michèle Bourcet Mardi 9 décembre 2009
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Figaroscope
" Le Baiser enchanté "
Les amateurs retrouveront la patte d’Attilio Maggiulli avec son sens du théâtre et son amour de la beauté .
J-L Jeener Jeudi 12 Novembre 2009
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figaroscope.fr
" Le Baiser enchanté "
L'univers esthétique d'Attilio Maggiulli. Même si ce n'est pas un texte essentiel de Goldoni, c'est toujours aussi beau.
Du mardi au samedi à 20h30. Le dimanche à 15h30
Vendredi 13 Novembre 2009
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Le Figaroscope et Vous
Théâtre
" Le Baiser enchanté "
Attilio Maggiulli poursuit sa quête du délicieux Goldoni à la Comédie Italienne.
L ‘avis du Figaro *** Vendredi 13 Novembre 2009
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Les Sortilèges de l'Amour "
Mai 2008 à Avril 2009i
avec
Hélène Lestrade
David Clair
Valérie Français
Jean-Jacques Pivert
Candido Temperini
Olivier Solivérès
Roberto Armini
Thomas Asselineau
Le Figaro
" Les sortilèges de l'amour "
réconcilient, par la plume du maître des lieux, Goldoni et Gozzi ...
Huit comédiens sur un plateau exigu mais que le talent de cette troupe idéale dilate aux dimensions d'une salle prestigieuse.
Une étoile y brille, ravissante et vive, Hélène Lestrade .
Rythme délié, joliesse des mouvements, nervosité des réparties, tout est à l'image d'Attilio Maggiulli magicien de cet îlot enchanté.
Armelle Héliot Vendredi 21 novembre 2008
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Le Monde
Les choix du " Monde " : Théâtre : « les sortilèges de l'amour » Paris
Dans son délicieux petit théâtre de la rue de la Gaîté, à Paris,
Attilio Maggiulli, qui fit ses classes avec Giorgio Strehler, porte haut les couleurs de la commedia dell'arte.
Pour sa dernière création, " les sortilèges de l'amour ", il s'inspire à la fois de Goldoni (le talisman magique) et de Gozzi (le roi Cerf).
Festif et gai.
Fabienne Darge Jeudi 2 octobre 2008
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Le Canard Enchaîné
« Les sortilèges de l'amour », un beau rêve.
... Ce qui compte vraiment, c'est l'enchantement du spectacle imaginé par le vrai magicien des lieux : Attilio Maggiulli.
A peine a-t-on mis un pied dans la petite salle de la rue de la Gaîté, un ancien commissariat de police, qu'on est pris de vertige par son génie baroque.
Avec des bouts de carton, des morceaux d'étoffes, des masques, des débris, des oripeaux mués en décors et en costumes insensés, il fabrique un monde peuplé de sirènes, de mendiants chinois, de Dieux, de princesses merveilleuses, où tous les prodiges peuvent arriver et se produisent.
Animée par une troupe de farfadets-comédiens, dont Hélène Lestrade, à la voix si rare, une cascade de tableaux vivants pleut sur nous, au point qu'on ne sait plus où donner du regard : pas moyen d'échapper à ce sortilège-là.
Bernard Thomas Mercredi 11 juin 2008
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Figaro Magazine
« Les sortilèges de l'amour »
... Attilio Maggiulli s'est amusé à regrouper deux oeuvres des deux ennemis Carlo Gozzi et Carlo Goldoni.
L'auteur de Turandot et de l'oiseau vert détestait en effet celui des Rustres et de la Locandiera, qui le lui rendait bien.
L'un prônait un théâtre fantastique, l'autre un théâtre réaliste. Et c'est Goldoni, vaincu, qui dut s'exiler à Paris, pour le plus grand bonheur du théâtre français.
Le montage de Maggiulli s'inspire du Roi Cerf et d'une pièce peu connue de Goldoni : Le Talisman magique.
Elle raconte l'histoire dans une Chine rêvée, du roi Dérame, confronté à l'ambition et à la jalousie morbide de son Premier ministre Tartaglia.
C'est l'univers fantastique de Gozzi qui l'emporte. Un univers de masque et de féerie avec lequel Maggiulli est très à l'aise.
C'est cohérent, généreux, et les acteurs de la Comédie Italienne sont très à l'aise dans ce travail.
Un spectacle de fête pour passer l'été à Paris avec l'illusion d'être à Venise.
Jean-luc Jeener Samedi 14 juin 2008
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Pariscope
« Les sortilèges de l'amour »
… Dans cette fantaisie baroque, fantastique, va surgir tout un monde, animal, végétal et minéral,
avec métamorphoses, sortilèges et pouvoir magique, et deux images fortes, le voyage et les masques.
" Les sortilèges de l'amour " sont une immersion totale dans la Commedia dell'arte avec des comédiens qui excellent dans l'art de la transformation et font merveille dans cette cascade de tableaux vivants et colorés.
En tête de distribution, la divine Hélène Lestrade à la voix d'or et David Clair qui se glisse avec panache dans ce rôle de roi de Chine, mais c'est toute la troupe qu'il faut saluer.
Vous aimez la féerie, les costumes somptueux, les superbes masques et si, adulte vous avez gardé une âme d'enfant, ce spectacle vous réjouira.
Arlette Frazier Mercredi 25 juin 2008
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Les Echos
« Les sortilèges de l'amour »
comédie et féerie : la fantaisie vénitienne du XVIIIe siècle retrouvée.
La troupe de la Comédie Italienne, Hélène l'estrade, une stupéfiante actrice, Jean-Jacques Pivert, Valérie Français, Candido Temperini, David Clair, Thomas Asselineau, Olivier soliveres, joue à la charge, en direction du public, avec cette énormité des voix et des gestes qui n'est pas de la guignolade mais du grand art.
Les décors, costumes, masques sont autant de chatoyants trompe-l'oeil.
Cette chinoiserie italienne distille la rouerie heureuse d'un carnaval vénitien.
Gilles Costaz Samedi 26 juin 2008
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Le Nouvel Observateur
Monstres et merveilles « Les sortilèges de l'amour», d'après gozzi et goldoni
Attilio Maggiulli adore les mariages contre nature.
La Comédie Italienne, le ravissant théâtre qu'il a ouvert en 1980 rue la Gaîté, n'est-elle pas née de l'alliance - qui eût rempli de joie Lautréamont d'un poste de police avec un sex-shop ?
Tout aussi inconcevable, la collaboration des deux ennemis irréconciliables qu'étaient les deux Carlo, Goldoni et Gozzi.
Il faut dire que le premier prétendait vider la scène vénitienne de tout ce que chérissait le second. Goldoni voulait libérer les acteurs du masque et des stéréotypes de la commedia dell'arte pour conférer plus de réalisme à ses comédies bourgeoises, alors que le noble Gozzi se faisait le défenseur des féeries traditionnelles.
C'est lui qui l'emporta. Goldoni dut abandonner la place.
Faut-il que Maggiulli soit pervers pour qu'ait germé dans sa tête une idée aussi tordue que celle d'incorporer
des scènes du «Talisman magique», de Goldoni, à l'intrigue du «Roi Cerf», de Gozzi !
Mais quel mal à cela si la chimère est séduisante ?
Tous les sociétaires et pensionnaires de la Comédie Italienne -
Mmes Lestrade et Français, MM. Asselineau, Clair, Pivert, Temperini, Armini et Solivérès - sont dignes d'éloges.
Leur belle humeur enchante le public autant que les tours de magie du roi Derame.
Jacques Nerson Jeudi 3 juillet 2008
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Madame Figaro
Baroque Italien de poche
Quel enchantement d'aller à La Comédie Italienne, mi écrin, mi bonbonnière,
qui ne programme que des auteurs Italiens.
Cette fois, Attilio Maggiulli marie les deux Carloet rivaux Vénitiens, Goldoni et Gozzi, respectivement pourfendeur et défenseur de la commedia dell'arte.
Du mariage d'un livret d'opéra "le Talisman magique"et d'une pièce extravagante" Le Roi cerf" naissent ces "Sortilèges..."tout droit sortis du XVIIIe.
Masques et métamorphoses. Dépaysement baroque garanti avec ce voyage dans l'imaginaire pour petits et grands.
Laetitia Cénac vendredi 11 juillet 2008
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Télérama
« Les sortilèges de l'amour »
Grâce au talent de la troupe de la Comédie Italienne, on ne peut que succomber au charme de cette féerie baroque mêlant humour et fantastique.
De quoi ravir les amateurs.
Michèle Bourcet Mercredi 23 juillet 2008
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Le Généraliste
« Carnaval Vénitien »
Fondateur de la Comédie Italienne à Montparnasse, Attilio Maggiulli est un magicien.
Au XVIIIeme siècle à Venise, Goldoni et Gozzi, auteurs rivaux ,se détestaient.
Aujourd'hui, Maggiulli a cousu "le talisman magique"de Goldoni avec "Le Roi cerf" de Gozzi,
pour un spectacle aussi drôle que somptueux, se passant chez le roi de Chine.
Chacun des huit personnages se cache sous les beaux masques de Thierry Graviou : ce ne sont que perroquet babillard, mouche fureteuse, canard presque laqué, bouledogue impérieux, monstre indéfini à écailles bleues...
Une statue rit quand elle entend des mensonges, une robe s'orne de poissons rouges, une forêt enchantée palpite d'immenses éventails.
Interprètes et public sont à la fête. Sirène ornée de palmes, la fine Hélène Lestrade chante en Chinois.
La gracieuse Valérie Français joue quatre rôles. De roi, David Clair se mue en mendiant.
Voici le spectacle idéal pour mettre en joie les enfants, tout en charmant les adultes ou prétendus tels.
Bruno Villien Vendredi 26 Septembre 2008
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" Le Hoquet Du Pape "
Mai et Juin 2009
avec des comédiens de la troupe de la
Comédie Italienne
Pariscope
" Le Hoquet du Pape"
(tragi-comédie)
La comédie italienne change de ton et de registre pour s'attacher à l'un des problèmes du monde contemporain :
l'Eglise et ses intégristes ....
Tout y passe : l'antisémitisme, l'homosexualité qu'il faut combattre, tout comme l'avortement qui est crime et la jouissance un péché mortel.
Quant au sida, c'est un cadeau de Dieu. Quel réquisitoire ! Le quatuor de comédiens est parfait. Candido Temperni, onctueux, sûr de lui.
Les pieds sur terre, l'excellent Jean-Jacques Pivert est un teigneux rustre et soupe au lait,
et David Clair campe un médecin humaniste déboussolé par tant de véhémence.
Hélène Lestrade est bouleversante dans ce rôle de femme blessée.
L'Italien Attilio Maggiulli se défoule avec une belle insolence doublée d'un esprit rageur et ravageur
dans ce spectacle d'une brûlante actualité où chacun y trouvera son compte selon sa croyance et ces idées.
Arlette Frazier Mercredi 3 juin 2009
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Le Canard Enchaîné
" Le Hoquet du Pape"
(Pourquoi tu tousses ?)
Pour une fois qu'il ne défend pas avec brio Goldoni ou Eduardo Di Filippo. Attilio Maggiulli y va franco.
On pourrait dire aussi salazaro. Ou hitlero : ce sont les noms les plus communs accolés à son charmant héros, l'évêque Carlo, venu dans ce petit village proche de Rome pour dire une messe en latin en l'honneur de sa défunte maman,
dont il ne s'est guère occupé.
Le rideau s'ouvre sur une sacristie dévastée par les nervis bottés, au crâne rasé, vêtus de noir,
qu'a amenés avec lui l'homme d'Église, membre de la Fraternité Pie XII.
Laura (l'émouvante Hélène Lestrade), la cinquantaine timide, affolée, erre dans les décombres, serrant contre elle un tam-tam crevé.
Entrent successivement Firmino, le volumineux boucher devenu maire du pays (Jean-Jacques Pivert, très bon aussi),
puis Gianni, le toubib (David Clair), fatigué, entre " pietà et humanisme ", d'avoir tant vu de misère.
L'évêque Carlo, enfin (Candido Temperini, dont on jurerait qu'il est prélat à plein temps),
tout pimpant, coquet à la prestance indubitable, un homme de conviction.
Ils sont amis d'enfance, jadis inséparables comme les doigts d'une main, dont il ne resterait que le majeur, celui qui est si utile pour signifier " Va fenculo ".
Leur pote, promu dignitaire au Vatican avec sa caste réhabilitée par Jean-Paul II après avoir été excommunié,
a été scandalisé que le curé local actuel, le père Malik, soit africain. ....
Le ton est donné. Tout va y passer. .... Les invectives pleuvent, mêlées à des affirmations puisées à bonne source.
Car enfin ces perles noires sont bien issues du clergé intégriste que Benoît XVI ne tient plus à l'index. ....
Les amateurs d'anticléricalisme épicé trouveront là leur compte. Les délicats feront la fine bouche.
Seul un Italien peut manifester à pleins poumons un acharnement aussi ravageur.
Bernard Thomas Mercredi 13 mai 2009
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Figaroscope
" Le Hoquet du Pape"
Nous sommes en Italie, près de Rome, dans un petit village où trône l'Église.
La sacristie a été dévastée et les gens sont sous le choc.
La raison ? Le prêtre, récemment nommé, est noir. Ce qui ne plaît pas aux paroissiens intégristes, ni à leur évêque un peu trop extrémiste.
Deux amis d'enfance de ce dernier, scandalisés par son attitude, essayent de lui faire entendre raison. Ce qui n'est pas très simple...
Saluons d'abord le courage d'Attilio Maggiulli, qui prend le risque de monter une pièce contemporaine
et laisse de côté, pour une fois, ce qui fait la marque de fabrique de son théâtre : la commedia dell'arte.
Pour le reste tout est discutable. C'est un procès sans avocat. À vouloir trop charger l' Église, la pièce se perd :
Williamson, la capote, l'homosexualité, Pie XII, tout y passe... Pauvre évêque.
Heureusement qu'il est joué par un bon comédien : CandidoTempérini.
Jean-Luc Jeener Mercredi 3 juin 2009
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" Les Pointilleuses "
2006 -2008
avec
Hélène Lestrade
David Clair
Michel Denis
Jean-Jacques Pivert
Candido Temperini
Olivier Solivérès
Roberto Armini
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Le Point
" Les Pointilleuses "
Masques et bergamasque
Les vrais amateurs de théâtre — de 7 à 77 ans —, vous les trouverez dans la petite boîte magique de la Comédie italienne. On y joue toujours — mais en français — le théâtre italien des XVIIe et XVIIIe siècles lorsque la comédie classique s'affranchit peu à peu, mais pas encore tout à fait, des masques et pantomimes de la commedia dell’arte. Dans cette bonbonnière rococo, on joue donc Goldoni avec la verve du temps, sa trépidante vitalité, ses bouffons, le bric-à-brac des conventions de scène, les cris et les galops qui tous respirent les sortilèges de la rampe,
et le goût rare du merveilleux.
Cette saison, la pièce de Goldoni — langue claire et savoureuse — nous montre, à Venise, la résistance grotesque des « Femmes pointilleuses » contre la violation de leur pré carré de noblesse par un couple de négociants enrichis. Nous sommes à Venise : profusion de costumes superbes, de tricornes et masques époustouflants venus, mazette ! du « Casanova » de Fellini. Car Rome et Venise, les mânes de Strehler et l'héritage du Piccolo Teatro de Milan déversent leurs trésors dans l'antre de leur «ambassade » parisienne. Allez voir Attilio Maggiulli et sa divine Hélène Lestrade : chatteries, grâces, allure à ravir ! C'est la poésie du théâtre dans sa prime jeunesse !
Claude Imbert 30 novembre 2006
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Le Médecin Généraliste
" Les Pointilleuses "
Parasites à l'italienne
Fidèles à Carlo Goldoni, les animateurs de
la Comédie Italienne, Attilio Maggiulli et Hélène Lestrade, révèlent une comédie peu connue. A Venise, une riche bourgeoise de province se heurte aux nobles désargentés et corrompus. Arrivera-t-elle à acheter son entrée dans la haute société ? On rit beaucoup, grâce à Hélène Lestrade, irrésistible dans ses minauderies boudeuses, et à une troupe de six comédiens qui incarnent tous les autres personnages en acteurs habiles à se travestir. La mise en scène de Maggiulli file bon train, décors et costumes rivalisent de somptuosité, certains provenant du Casanova de Fellini.
vendredi 24 novembre 2006
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Les Echos
" Les Pointilleuses "
Depuis vingt-six ans la petite salle de la Comédie italienne assure le spectacle dans la tradition d'Arlequin, rue de la Gaîté, à Paris. Façade en trompe-l'oeil, décor luxuriant (du jaune, du rouge, des miroirs, des dorures. des plumes !) qui donne à une scène restreinte des profondeurs de palazzo, et surtout un art du rire qui remonte aux temps lointains où les comédiens transalpins venaient défier les acteurs français avec leur jeu direct, élastique et sans chichi. Le maître du lieu, Attilio Maggiulli, un disciple de Strehler, monte Goldoni, puis Goldoni, et encore Goldoni. Il s'est permis quelques incartades, en exhumant la pièce érotique d'un pape du. XVP' siècle ou en écrivant lui-même un pamphlet contre Berlusconi. Mais l'écrivain vénitien est presque toujours à l'affiche.
Il l'est à nouveau cette saison avec « Les Pointil¬leuses ».
Drôlerie chahuteuse
Les « pointilleuses » sont des femmes sans cesse mécontentes, des nobles, des comtesses qui prennent en grippe tout ce qui ne porte pas une particule. Un couple de riches roturiers vient effectuer son voyage de noces à 'Venise (déjà, c'était à la mode !) et, pour le malheur de leur compte en banque, l'épouse n'a qu'une idée, c'est de bénéficier de l'amitié de « personnes de qualité », c'est-à-dire d'aristocrates. Cette Rosaura est une sorte de « bourgeoise noble dame » Comme le M. Jourdain de Molière, elle prend dans la caisse du ménage et accepte des leçons humiliantes afin d'entrer dans le sérail. Les aristos, n'ayant pas le sou, ne se gênent pas pour plumer la naïve provinciale qui,
aidée de son mari, saura se venger.
Les acteurs de Maggiulli peuvent s'interrompre, se chamailler, s'adresser au public, comme les bateleurs d'antan. Les interprètes de la Comédie italienne jouent, pour la plupart, plusieurs rôles. Ainsi Jean-Jacques Pivert, Candida Temperini, Olivier Solivérès et Roberto Arrnini sont-ils tantôt hommes, tantôt femmes, poussant le travestissement jusqu'aux invraisemblances les plus énormes. David Clair incarne le mari et mène aussi le jeu, le commente, s'en amuse. A l'intérieur de ce charivari parfois à visage découvert parfois masqué (certains costumes et certains masques ont même servi au « Casanova » de Fellini), il y a deux interprètes qui déploient un jeu nullement forain : Hélène Lestrade, d'une délicatesse infinie, entre le rossignol et la figurine de porcelaine, et Valérie Français, une battante à la voix de basse. Le spectacle, dans sa drôlerie chahuteuse et contagieuse, laisse entendre que rien n'est sérieux, sauf les lazzi et la beauté des choses.
Gilles Costaz
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Théâtre
" Les Pointilleuses "
LA FURIA DE MAGGIULLI
C'était l'un des premiers jours de janvier, le moment creux de la saison.
Les vacances scolaires n'étaient pas terminées. Pas un rat dans les rues. La Comédie Italienne était pleine comme un oeuf. Pourquoi ? Réponse à la sortie, entendue de la bouche d'une spectatrice qui explique aux amis qui la remercient de les avoir emmenés : « Ça fait dix-sept ans que je viens et je ne me suis jamais ennuyée. » Heureux les directeurs qui méritent pareil compliment.
Bien sûr, Attilio Maggiulli n'a pas que des réussites à son actif. Mais quel que soit le spectacle, on sera charmé par la poésie baroque de cette petite salle de cent places, née de l'accouplement contre-nature d'un poste de police et d'un sex-shop. Nous n'avons pas parlé de la pièce. C'est l'une des innombrables comédies de Goldoni qu'Attilio Maggiulli a tirées de derrière les fagots.
On y voit, comme chez Molière, des nobles fauchés se faire payer par des bourgeois pour les introduire clans la haute société. La troupe de la Comédie Italienne est au complet : Hélène Lestrade, bien sûr, Jean-Jacques Pivert, David Clair, Candido Temperini, Valérie Français et Olivier Solivérès, aussi charmant en Clarice qu'en Brighella. Que
de vivats aux saluts !
Jacques Nerson
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Le Figaro Magazine
" Les Pointilleuses "
Rosaura et Florindo sont un couple d'anciens marchands devenus très riches. Lui, surtout. Mais il est fol amoureux de sa femme. Alors, quand ils se rendent à Venise et que madame intrigue jusqu'au ridicule pour être reçue dans l'aristocratie vénitienne, il fait contre mauvaise fortune bon coeur et compte les points tout en dépensant ses écus. La noblesse, en effet, garde sans doute le front haut, mais crève de faim. Ce sang bleu, pourtant, n'a même pas la reconnaissance du ventre et notre provinciale est chaque jour humiliée davantage.
La pièce de Goldoni n'est pas d'une subtilité extraordinaire mais elle est plaisante. Attilio Maggiulli, pour autant, ne la passe pas au chinois de la commedia dell'arte comme il le fait bien souvent. Il a l'intelligence de la monter réaliste, sans la prendre au sérieux une seconde, en acceptant les situations. Il privilégie le rythme, la légèreté, le clin d'oeil. Comme d'habitude, le décor et les costumes sont un ravissement pour les yeux et la distribution excellente. On remarquera Hélène Lestrade, bien sûr, la vedette maison, mais aussi Valérie Français qui lui donne la réplique avec une vraie fantaisie. Une réussite indiscutable.
Jean-Luc Jeener
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" La Locandiera "
2005 -2006
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avec
Hélène Lestrade
David Clair
Michel Denis
Jean-Jacques Pivert
Candido Temperini
Olivier Solivérès
Roberto Armini
Valeurs Actuelles
" La Locandiera "
Ah! imprudent chevalier, quelle folie de s'être présenté devant Mirandoline comme l'ennemi irréductible de la gent féminine! La rouée relève le gant aussitôt. Le défi la divertit. Ce présomptueux a juré de ne jamais se laisser prendre dans les rets de ses congénères? On va voir ce qu'on va voir. Il ne se passera pas une journée sans qu'il souffre mort et passion, et tombe à sa merci.
Tout ça sous les brocards et ricanements du comte et du marquis, autres soupirants de la belle aubergiste. Ce n'est pourtant à aucun des trois gentilshommes que l'ensorcelante plébéienne accordera ses faveurs. Goldoni n'écrit pas de contes de fées. Les conditions sociales de l'hôtesse et de ses clients sont trop inégales. Le chevalier a beau être transi d'amour, proposer le mariage ne lui vient même pas à l'esprit. Sauter le fossé ? Impensable! Mirandoline, toujours raisonnable, épousera donc Fabrice, le valet à qui son père l'avait destinée. Il se joue actuellement une autre Locandiera à Paris. Celle-ci, plus modeste mais plus guillerette, nous semble bien meilleure. La mise en scène d'Attilio Maggiulli n'autorise aucun temps mort. Et les petites mines d'Hélène Lestrade sont tellement délectables!
J.N.
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Le Point
" La Locandiera "
Goldoni en fête
Le théâtre a son public, ses passionnés, ses amants. Ces dévots veulent jouir de tout son patrimoine.
La Comédie-Italienne — boîte magique de la rue de la Gaîté — est une de leurs chapelles. On y joue le théâtre italien des XVIIe et XVIlle siècles, lorsque la comédie classique émergea peu à peu de la commedia dell'arte, avec ses Goldoni
et autres Gozzi. Théâtre délectable qui conserve un peu des masques, grâces et pantomimes de sa mirifique
aïeule. L’hôte de la Comédie-Italienne, Attilio Maggiulli, ami et disciple de feu Giorgio Strehler et du Piccolo de Milan,
est au théâtre ce que sont à la musique les grands restaurateurs du style baroque, les découvreurs d'un autre son, d'un autre timbre. Allez voir sa « Locandiera» de Goldoni, un régal joué dans le rythme, la couleur et la verve
du temps. Allez voir et entendre la diva maison, Hélène Lestrade, une meringue craquante et tendre.
Elle vous ensorcellera. Du grand art clans une petite salle !
Claude Imbert
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Le Nouvel Observateur
" La Locandiera "
De Carlo Goldoni. Vise en scène d’Attilio Maggiulli. Avec
H. Lestrade. D. Clair et J.-J. Pivert.
Deux versions de la célèbre comédie de Goldoni sont présentées concurremment à Paris.
A moins de voir les deux, c'est à celle-ci qu'il faut donner préférence. Le plateau de la Comédie-Italienne
n'est pas aussi spacieux que celui du Théâtre Antoine, mais "la Locandiera" s'y ébat avec plus de bonheur.
Il faut dire qu'Attilio Maggiulli sait son Goldoni sur le bout du doigt. Et que l'exquise Mirandoline incarnée par Hélène Lestrade embobine les hommes comme personne.
Jacques Nerson
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Le Figaro Magazine
" La Locandiera "
Viva Goldoni !
De Carlo Goldoni. Mise en scène d Attilio Maggiulli,
avec Hélène Lestrade, David Clair, Jean-Jacques Pivert, Michel Denis...
On redécouvre, en ce moment à Paris cette belle pièce de Goldoni et ce n'est pas un hasard : bien construite, resserrée sur une action très efficace, concentrée autour d'un beau portrait de femme libre, l'oeuvre touche par sa modernité. Après le Théâtre Antoine et la belle Cristiana Peak, tout auréolée d'une nomination aux Molières voici la Comédie italienne et sa vedette maison : la merveilleuse Hélène Lestrade.
Attilio Maggiulli, le metteur en scène et maître des lieux, rappelle d'abord avec force que les représentations des spectacles qu'il offre aux Parisiens sont toujours données dans la langue de Molière. C'est un gage de succès durable et l'occasion de visiter dans la tradition italienne tout un répertoire_ malgré l'Europe, souvent mal connu.
Goldoni y trône en roi, mais aussi Machiavel, Ruzante, Giardina, Gherardi, Malaparte...
Maggiulli s'est longtemps cantonné dans la commedia dell'arte.
Avec la Locandiera, tout en restant strictement dans le registre de la comédie, il s'essaye à un théâtre plus psychologique.
Le résultat est vraiment plaisant. La valse des petits mensonges et des faux-fuyants donne le tournis.
Mirandoline connaît les hommes, même si elle ne se connaît pas assez elle-même pour ne pas souffrir.
Peut-être est-ce cette dimension d'approfondissement qui manque au travail de Maggiulli.
Mais c'est une gourmandise de critique : le public, lui, qui rit beaucoup, est ravi.
Jean-Luc Jeener
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Zurban
" La Locandiera "
De Carlo Goldoni. Vise en scène d’Attilio Maggiulli. Avec
H. Lestrade. D. Clair et J.-J. Pivert.
Deux versions de la célèbre comédie de Goldoni sont présentées concurremment à Paris.
A moins de voir les deux, c'est à celle-ci qu'il faut donner préférence. Le plateau de la Comédie-Italienne
n'est pas aussi spacieux que celui du Théâtre Antoine, mais "la Locandiera" s'y ébat avec plus de bonheur.
Il faut dire qu'Attilio Maggiulli sait son Goldoni sur le bout du doigt. Et que l'exquise Mirandoline incarnée par Hélène Lestrade embobine les hommes comme personne.
Jacques Nerson
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Avis spectateurs
" Le collier de la Princesse "
d'après Goldoni - Mise en scène : Attilio Maggiulli
Première fois dans ce théâtre, l'accueil a été tres agreable.
Pièce qui donne le sourire. Les acteurs jouent vraiment très bien.
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écrit 1 aout , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
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-Une bande de gosses
Spectacle rafraîchissant, joué par 5 comédiens rompus à la Commedia dell'Arte, au corporel, à la rapidité, à l'efficacité. Ca fait du bien de voir des adultes jouer comme des gosses, avec simplicité et enthousiasme.
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écrit 1 aout , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
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" Le Mouchoir de Marilyn Monroe "
de Fabio Fabi - Mise en scène : Attilio Maggiulli
Nos premières critiques de spectateurs pour
« Le mouchoir de Marilyn Monroe » :
-Surtout, profitez-en ! 10/10
Une fois de plus la Comédie italienne donne un excellent spectacle.
Avec son incomparable talent et toute sa grâce Hélène Lestrade
nous emmène dans une histoire aussi improbable que délicieuse. C'est un ravissement.
écrit 19/01/19
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-Eexcellent - 10/10
Quelle bonne surprise que de découvrir ce petit théatre de la comédie italienne.
Ambiance feutrée pour cette pièce tout en sensibilité et finesse.
hélène lestrade et valentina vandelli nous font passer un délicieux moment.
écrit le 12/01/2019
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-Extra - 10/10
Une superbe soirée, 2 comédiennes excellentes, une histoire originale.
Mon mari et moi aimons beaucoup Marilyn Monroe, on retrouve certaines anecdotes de sa vie,
ses films, et surtout les actrices sont formidables! Une bonne soirée en charmante compagnie.
écrit 11/01/19
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-PASSIONNANT à voir - 9/10
Hélène Lestrade raconte sa vie (Marilyn) de façon poignante et intéressante
avec la jeune italienne de sa famille qui l'interroge.
Les spectateurs sont scotchés, il n'y a aucun bruit dans la salle, on attend la suite...
A ne pas rater
écrit 5/01/19
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-Émouvant et splendide - 10/10
Un moment de grâce Deux actrices superbes
On est emporté par l'histoire On y croit Hélène Lestrade est juste fabuleuse d'où Une grand mère de rêve
écrit 4/01/19
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-Vivant+++ 10/10
Un superbe théâtre qui mérite un détour et surtout d'encourager cette magnifique pièce.
Un sujet délicat, drôle, émouvant....et plein de vie.
Une belle histoire, une belle leçon sur la vie.... BRAVO!
écrit 7/01/19
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-Quel bonheur... 10/10
Les deux interprètes sont d'une finesse et d'une justesse.
Hélène Lestrade est vraiment une comédienne exceptionnelle.
Quel bonheur de passer 1h30 en sa compagnie. .
Je ne vous dévoilerai pas l'intrigue, même si c'est improbable, on finit par y croire.
Ce petit théâtre est ravissant , on est tout à fait dans l'atmosphère de Venise.
Nous avons eu la chance après la représentation de pouvoir saluer les deux interprètes.,,
merci 1000 fois Pour ce pur moment de bonheur.
écrit 17/12/18
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-Un grand moment de théâtre - 10/10
Merci pour ce spectacle, j'ai passé une belle soirée remplie d'émotions,
la salle est très belle.les actrices m'ont conquise.
écrit le 10/12/2018
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-Une jolie surprise - 8/10
Un théâtre comme une bonbonnière. et dès qu’apparaît Hélène Lestrade la magie opère.
on se dit tout de suite que cela serait bien possible finalement
et les moments où elle évoque des scènes mythiques nous font vraiment douter. à voir.
écrit le 09/12/2018
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-Bonne réouverture!!!! - 10/10
Belle interprétation des deux comédiennes sensibles et émouvantes
qui sont capables de réveiller toute la palette de nos émotions.
mise en scène sobre et élégante du maitre des lieux avec
une belle lumière qui met en valeur les actrices.
nous souhaitons longue vie à la comédie italienne et à son antre unique.
écrit le 08/12/201
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-Charmée - 8/10
J'ai été conquise par les deux comédiennes, leur interprétation drôle et émouvante de cette jolie pièce .
à voir sans hésiter
écrit le 08/12/2018
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-Merveilleux - 9/10
Un moment savoureux et merveilleux grâce à l'interprétation sensible et complice des deux comédiennes : Hélène Lestrade, fantasque et attendrissante, et Valentina Vandelli, subtile et délicate. merci. longue vie à ce beau spectacle et à la comédie italienne !
écrit le 01/12/2018
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-A voir de toute urgence! - 10/10
Magnifique interprétation des 2 actrices mise en scène épurée et juste petit théâtre magique.....
écrit le 30/11/2018
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Merveilleux 9/10
Un moment savoureux et merveilleux grâce à l'interprétation sensible et complice des deux comédiennes : Hélène Lestrade, fantasque et attendrissante, et Valentina Vandelli, subtile et délicate. Merci. Longue vie à ce beau spectacle et à la Comédie Italienne !
écrit le 1/12/2018
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A voir de toute urgence ! 10/10
Magnifique interprétation des 2 actrices Mise en scène épurée et juste Petit théâtre magique..... Rosella
écrit le 30/11/2018
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" Les Délices du Baiser "
d'après des canevas de C. Invernizio, I. Corvinus et ... C. Goldoni - Mise en scène : Attilio Maggiulli
Un délice de soirée 10/10
Allez vite voir ce spectacle poétique et burlesque, joué par d'excellents acteurs. Vous passerez un très bon moment et vous aiderez ce théâtre qui en a bien besoin.
écrit le 17/01/2017
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-Drolissime 9/10
Formidable! on s'amuse et surtout on rit beaucoup...pour sortir de la morosité ambiante. Un grand bravo aux comédiens tous excellents
écrit le 12//01/2017
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. -Soirée délicieuse - 10/10
Un spectacle parfait où étonnamment ces comédiens rompus à la commedia dell'arte savent exprimer avec subtilité toute une gamme d'émotions, une qualité de jeu qu'on pense réservée aux acteurs du français. Je suis si enthousiasmée que je compte emmener mes petits-enfants prochainement pour qu'ils découvrent ce qu'est le théâtre , des grands, un lieu magique et des acteurs excellents.
écrit le 07/01/2017
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-Bon spectacle pour tous ! - 10/10
Les acteurs sont vraiment bons, nous avons ri,quel que soit notre âge, une soirée famille, gaie et roborative. Merci à la troupe ! Mathilde 8 ans Noé 11 ans Vincent 71 ans
écrit le 06/01/2017
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-Recommande ! - 10/10
A la fois drôle, rafraîchissant, burlesque, et superbement interprété. Un tout petit théâtre qui a en outre besoin d'être soutenu.
écrit le 20/12/2016
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-A savourer durant les fêtes 10/10
Pour terminer l'année dans la joie et la légèreté, précipitez vous à la Comédie Italienne.
Des textes, aux acteurs, des costumes aux masques,
tout est réuni pour vous plonger dans les délices du baiser version Comedia del Arte. écrit le 16/12/2016
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-Excellent spectacle 10/10
Un spectacle aussi drôle que raffiné. Des comédiens aussi talentueux que divertissants
Un lieu aussi enchanteur que singulier.
Un accueil aussi sympathique que chaleureux. Voilà quelques uns des secrets de La Comédie Italienne, pour le reste, allez voir la pièce !
écrit le 14/12/2016
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-Excellent - 9/10
Très bon moment de théâtre : humour très bons acteurs et bien sûr les costumes les décors les masques ...
à consommer sans modération! écrit le 12/12/2016
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Super bravo - 9/10
Excellente soirée et excellent spectacle tout en humour avec un joli décor,
des costumes somptueux des scènes très enjouées, des dialogues fort à propos,
et des acteurs incroyables dans leur drôlerie un super spectacle qui vous fera passer une très agréable soirée en famille,
même avec des enfants, vous vous détendrez et rirez énormément le soir de notre séance la petite salle
ou vous avez l'impression d'être sur la scène était remplie et donc les rires décuplés - écrit le 13/12/2016
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-Dé-li-cieux ! - 10/10
Une troupe virevoltante qui nous enchante par sa maîtrise du jeu masqué.
L'histoire est drôle et touchante, subtile et intelligente. Vous ne regretterez pas ce délicieux moment !
écrit le 11/12/2016
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-Superbe, comme toujours - 9/10
Comme d'habitude, Attilio Maggiulli nous enchante avec un spectacle original, drôle et sensible autour du baiser :
jolie musique et jeu subtil des comédiens. A voir sans tarder ! votre venue contribuera d'ailleurs à soutenir le théâtre et sa troupe..!
écrit le 11/12/2016
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-Un spectacle d'une grande qualité - 10/10
Une heure et demie de poésie, rires et joie ! un spectacle d'une immense qualité sur tous les plans !
des costumes d'une grande beauté, une musique ravissante, un décor à tomber raide et un accueil des plus chaleureux
, bravo à la troupe ! écrit le 11/12/2016
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-Courez-y - 10/10
Un spectacle haut en couleur et haut perché, en délicieux mouvement grâce à des comédiens au sommet de leur art.
courez-y, c'est beau, coloré et joyeux ! écrit le 11/12/2016
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-Merveilleux - 10/10
Une pièce dans la tradition de la commedia dell'arte et très moderne à la fois.
Hélène Lestrade pétillante, comme à son habitude, les reste de la distribution excellente.
On rit toutes les cinq minutes (sans mentir !)et quelle joie de retrouver pantalon, arlequin et colombine !
courrez là bas pour avoir votre dose de bonne humeur et de magie ! écrit le 09/12/2016
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-Excellent 10/10
Spectacle d'excellente qualité. Très beaux décors et costumes. On rit beaucoup.
A recommander. 05/12/2016
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-Un très beau spectacle 10/10
Un vrai spectacle de la Comedia dell'Arte, brillant, inventif et drôle, interprété avec talent par cinq comédiens à l'enthousiasme communicatif, à voir rapidement si vous ne voulez pas que le théâtre ferme ses portes faute de subventions. 05/12/2016
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-Bonne nouvelle!! 9/10
Courez-y si vous aimez le théatre,quelle joie de revoir cette troupe tant aimée !!! 05/12/2016
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-Dans la pure tradition de la commedia dell'arte 8/10 Tous les ingrédients de la commedia dell'arte dans cette petite pièce à la trame originale. Un jeu tout en mimiques et en vivacité. On ne voit absolument pas le temps passer! 30/11/2016
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-Joyeux et loufoque - 9/10
Des masques, des costumes, de la bonne humeur et de l'émotion. il faut y aller parce que ne s'ennuie pas un seul instant, parce que les comédiens sont excellents.... et parce que ce théâtre - unique en son genre à paris - est en danger. 23/11/2016
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" Une joyeuse et délirante villégiature "
d'après Goldoni et Casanova - Mise en scène : Attilio Maggiulli
Enchantement - 10/10 Soirée de finesse, renouvellement du langage par l'art italien avec usage du masque, du mime, beaucoup de poésie et d'humour. écrit le 29/10/2015
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Parfait !!! - 10/10 Ecoutez si vous aimez être surpris, si la commedia dell'arte reste un mystère, courrez voir cette pièce !
du talent à l'état pur, un décort féérique. tout y est: chants, danses, masques etc.
de retour au 18eme siècle en quelques minutes. ce type de théatre mérite de se développer encore plus !!! courrez y !!
écrit le 29/10/2015
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Felicitations ! Du bonheur, magnifique !! felicitations... écrit le 28/10/2015
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Magnifique ! - Oui, c'est à nouveau une excellente pièce !
Les acteurs sont prodigieux, très présents, communicatifs et dans l'échange avec le public.
Bburlesque, drôle, à ne pas manquer ! écrit le 26/10/2015
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La joyeuse et délirante villégiature Délicieuse soirée au charme suranné ; excellents acteurs à la diction parfaite.
Ttrès beaux costumes beaucoup de métier derrière cette apparente facilité.
Décor magique du hall de cette petite salle. soirée dépaysante.
On sort avec le sourire. écrit le 06/11/2015
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La Comédie Italienne Une Joyeuse et Délirante Villegiature
De la magie, du rêve, un peu de folie, des comédiens extraordinaires, un décor et des costumes splendides, et surtout deux heures d’évasion totale,
voilà ce que j’ai trouvé à la Comédie italienne ; Je suis toujours ravie lorsque je vois un de leurs spectacle, mais cette fois encore plus que d’habitude !
Pour moi, c’était un pied au Paradis ! Je n’ai pensé à rien d’autre, qu’à me laisser rire, sourire, être étonnée, enchantée, loin de tous mes soucis de la vie quotidienne ;
J’y retournerai avec mes enfants et petits enfants car ils seront émerveillés !
Cl. Dalmas - écrit le 5/11/2015
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-Un spectacle joyeux et délirant - 10/10
Un très beau spectacle au sein de l'écrin qu'est le théâtre de la comédie italienne. la pièce correspond à son titre ;
c'est un joyeux et délirant moment que nous fait vivre la troupe tout au long du spectacle
Des costumes et des masques enchanteurs, une mise en scène inspirée dans un décor poétique et inventif.
La prestation des comédiens est excellente. je ne peux que recommander d'aller voir cette pièce
- écrit le 11/11/2015
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-Moment de grâce - 10/10
Des extraits de la longue trilogie de Goldoni, la villégiature. le spectacle est drôle, inventif, enlevé.
Mais surtout, le spectateur est plongé dans la commedia dell'arte du xv ème siècle.
L'espace d'1h3/4 qui paraît un instant, nous sommes au pied d'un tréteau italien en pleine guerre des bouffons.
Superbe travail de direction d'acteurs et de jeu des comédiens.
Chapeau bas, et merci pour ce grand bonheur.
écrit le 29/11/2015 par a vu cet évènement avec BilletReduc
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-Une soirée délicieuse - 9/10
Des comédiens excellents pour cette comédie loufoque.
Bravo et merci de nous apporter cette bouffée d'air frais dans ce climat si triste et si grave.
écrit le 23/11/2015 par a vu cet évènement avec BilletReduc
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-Merveilles et villégiature - 10/10
Un peu mitigé au vu du dernier spectacle que j'étais allé voir à la comédie italienne,
j'ai été de nouveau conquis par ce spectacle exceptionnel de la troupe, qui s'est malheureusement réduite.
Cependant, les 5 acteurs en scène donnent une telle énergie,
présence comique et joue avec leur public qu'il serait triste de rater un tel spectacle.
Sur ces quelques phrases, je vous conseille par ces temps moroses de filer voir ce spectacle très drôle
vous ne perdrez pas votre soirée.
écrit le 21/11/2015 par a vu cet évènement avec BilletReduc
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-Wahouuu ! - 10/10
Un excellent moment, c'est sympathique, c'est drôle, c'est plein d'énergie,
ça détend après une bonne semaine de travail. Courez-y sans hésitation ! écrit le 08/12/2015 -
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-Superbe - 10/10 Pièce drôle et délicate, avec d'excellents acteurs. écrit le 06/12/2015
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Moment de grâce - 10/10
Des extraits de la longue trilogie de Goldoni, la villégiature.
Le spectacle est drôle, inventif, enlevé.
Mais surtout, le spectateur est plongé dans la commedia dell'arte du 15ème siècle.
L'espace d'1h3/4 qui paraît un instant, nous sommes au pied d'un tréteau italien en pleine guerre des bouffons.
Superbe travail de direction d'acteurs et de jeu des comédiens.
Chapeau bas, et merci pour ce grand bonheur.
écrit le 29/11/2015
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-Une soirée délicieuse - 9/10
Des comédiens excellents pour cette comédie loufoque.
Bravo et merci de nous apporter cette bouffée d'air frais dans ce climat si triste et si grave.
écrit le 23/11/2015
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Merveilles et villégiature - 10/10
Un peu mitigé au vu du dernier spectacle que j'étais allé voir à la comédie italienne,
J'ai été de nouveau conquis par ce spectacle exceptionnel de la troupe, qui s'est malheureusement réduite
Cependant, les 5 acteurs en scène donnent une telle énergie,
présence comique et joue avec leur public qu'il serait triste de rater un tel spectacle.
Sur ces quelques phrases, je vous conseille par ces temps moroses de filer voir ce spectacle très drôle,
vous ne perdrez pas votre soirée.
écrit le 21/11/2015
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-Il faut y aller - 9/10
Il faut y aller parce que la pièce est drôle, parce que les acteurs sont pleins de talent,
parce que la salle se prête idéalement au spectacle.
écrit le 16/11/2015
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-Un grand plaisir - 10/10
J'avais vu deux spectacles de la comédie italienne il y a très longtemps et j'en avais conservé un souvenir ébloui.
Revenu aujourd'hui avec mes grands enfants, j'ai retrouvé la drôlerie, la fantaisie, la finesse, l'excellent jeu des acteurs. Tout le monde a été ravi.
Écrit le 27/12/2015
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Spectateur - 9/10
Délicieux, vraiment délicieux !
Écrit le 25/12/2015
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Très bon moment - 9/10
Le sourire aux lèvres du début à la fin. On rigole, on participe, on applaudit. Un très bon moment.
Ecrit le 01/01/2016
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Une soirée merveilleuse - 9/10
Des acteurs au jeu éblouissant de drôlerie et de justesse. Vivement le prochain spectacle que j'y retourne !
Ecrit le 01/01/2016
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-Une joyeuse et délirante villégiature - 10/10
Finesse, délicatesse du jeu et des décors, humour, amusement, participation des spectateurs.
Un grand moment de bonheur partagé avec des experts de la comédie italienne, à la base de nos comédies classiques.
Ne peut que ravir petits et grands. Spectacle à ne pas rater. Merci à ce grand petit théâtre.
Ecrit le 31/12/2015
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-Surprenant - 9/10
À voir absolument sans à priori.
Ecrit le 31/12/2015
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" Pinocchio, Sganarelle et le carrosse enchanté "
adaptation et mise en scène d'Attilio Maggiulli
-Pinocchio - 9/10
Nous recommandons ce petit théâtre d'enfant ou vous vous sentez bien pendant la durée du spectacle,
car vous faites partie de celui ci. Merci beaucoup.
Jade,mamie,papi. écrit le 22/12/2015
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-Enchanté et enchanteur - 10/10
Attilio Maggiulli met en scène un texte contemporain, donnant la part belle à l'improvisation dans les codes
de la commedia dell'arte parfaitement portée par Madeleine Besançon et Antoine Pluche.
Un moment drôle et enchanteur qui ravira petits et grands.
Les enfants seront sollicités, charmés, bref, un parfait après-midi à passer en famille.
écrit le 23/12/2015
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-Délices - 10/10
Quel plaisirs de raffinement, quelle joie de voir une délicieuse invention, un bouquet de fleur,
la légèreté de bulles de savon ou de champagne (au choix), le tout distillé dans la pure tradition de la commedia dell'arte !
Il est si rare de voir proposé aux enfants fascinés une joie communicative, un tel professionnalisme,
sous les airs d'une improvisation gracieuse et de bon aloi !
Merci à cette troupe originale qui ne ménage pas son enthousiasme, tant pour les enfants ravis que pour les parents qui les accompagnent !
David écrit le 09/01/2016
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-A ne pas manquer avec de jeunes enfants.
Une très jolie pièce pour les enfants, portée par de très bons comédiens ! Les enfants sont invités à participer et les parents s'amusent beaucoup aussi.
C'est un bonheur de se laisser emporter pendant une heure dans l'imaginaire coloré de la commedia dell'arte.
je recommande !écrit le 07/01/2016
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-Très bon moment - 9/10
Le sourire aux lèvres du début à la fin. On rigole, on participe, on applaudit.
Un très bon moment. écrit le 01/01/2016
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" Le Jardin des Amours Enchantées "
de Carlo Goldoni - Mise en scène : Attilio Maggiulli
LE JARDIN DES AMOURS ENCHANTEES
Un bon moment : de la comédie italienne comme on n'en voit nulle part ailleurs.
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-Rafraîchissant ! Bon jeu d'acteurs, décors merveilleux, pour tous publics !
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-Allez-y ! Si vous voulez passer un bon moment, c'est ici ! Une pièce drôle et amusante, on ne s'ennuie pas.
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De plus les costumes et les masques mettent en valeur les personnages de cette comédie italienne. Je recommande vivement !
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-Un délice ! Excellent moment passé au théâtre de la Comédie Italienne, je recommande vivement !
Je souligne tout particulièrement la belle performance du jeune et coquin Lisandre.
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-attendrissant deux heures d'évasion merveilleuse dans le monde de la "Commedia dell' arte".
Bravo aux comédiens
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-je recommande!! Une très bonne expérience de commedia dell' arte.
Un spectacle très dynamique à partir d'une jolie fable morale. De superbes costumes en plus.
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" Arlequin valet de deux maîtres"
Adapté et mis en scène par A. Maggiulli
Une pièce très réjouissante
1h30 de douce folie. Bravo et merci à tous les comédiens pour leur talent et leur engagement.
Petits et grands, nous sommes ressortis de la salle avec un sourire jusqu'aux oreilles
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Très bon spectacle
Très bonne équipe d'acteurs à encourager, dans le genre "commedia dell'arte " spectacle qui fait rire petits et grands,
pas pour les mêmes raisons, évidemment. très bonne soirée à passer en famille.
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Acteurs formidables
Une comédie italienne super bien jouée et drôle. si on aime le théâtre il faut y aller!
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Excellent !!!
Nous avons passé un excellent après-midi. la pièce est gaie, les acteurs sont excellents
( mention spéciale à arlequin et pantalon ), la salle est fort jolie
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Mama mia!!
On aurait pu craindre une bouffonnerie peu emballante mais c'est un très bon moment passé dans ce petit théâtre dans la tradition de la commedia dell'arte.
Les acteurs sont débordants d'énergie, mention spéciale pour arlequin monté sur ressort; les costumes sont soignés.
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Dans la tradition !
Spectacle dans la tradition du théâtre de masque italien, c'est vif et percutant, on passe 1 bonne soirée
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Gaieté thérapie Spectacle pétillant, gai, drôle.
Lla salle est une vraie salle de théâtre, l'accueil y est naturellement chaleureux, c'est rare !
les comédiens sont épatants. on retrouve là son âme d'enfant, on s'y amuse. bref, c'est un bain de jouvence. merci à tous.
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Aller voir cette comédie!!
Spectacle très agréable, nous avons passé un excellent moment, les acteurs sont "super"!!
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Excellentissime !
Bravo à toute la troupe, à ce rythme et à ce déchaînement de passion, vous êtes extraordinaires, tous.
J'en ai déjà parlé à beaucoup d'amis, et nous reviendrons vous voir.
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Tanti complimenti
Des acteurs très doués et sublimes dans leur rôle! un très belle pièce, drôle et caustique par moment...complimenti! j'en parlerai autour de moi...
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Truculent et vivant
Spectacle truculent à souhait. tout l'esprit de la comédie italienne est là. les comédiens derrière leur masque se transforment en personnages hyper expressifs,
dans la bonne humeur ininterrompue. de l'arlequin bondissant à une sméraldine surprenante, le ton est parfait.
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Arlequin, valet de 2 maîtres Extra
Nous avons passé une très bonne après-midi en compagnie de cette troupe qui a du talent. le spectacle est de qualité et cette petite salle est charmante.
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Parfait
Petit théâtre, accueil très sympa, ambiance chaleureuse, pièce et acteurs un ensemble excellent.
Bref une excellente soirée. on sent des professionnels passionnés. enfin des gens qui aiment leur métier.
J'aurais aimé leur serrer la main et échanger quelques mots avant de partir.
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Bravissimi !!!!
C'est la 3ème fois que j'assiste à une pièce de Goldoni et c'est à chaque fois un enchantement. pièce interactive :) ,
les acteurs sont formidables, et arlequin hyper-dynamique ! longue vie à la comédie italienne !
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Sublissime !!!
Nous y retournerons dans quelques mois !
La performance de comédien est époustouflante, tant au niveau de la diction et du texte dans un rythme soutenu
que les mimes et silences savamment utilisés qui nous font beaucoup rire! le rythme ne nous lâche jamais,
et quand le dernier mot est dit... on reste abasourdi...
espérant qu'un prochain acte commence...
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Très belle prestation
Adaptation très sympathique de ce grand classique. les acteurs sont excellents. j'ai passé un très bon moment
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Excellent!
Eexcellente, rigolote, reposante et du grand classique!!!
Le jeu d'acteurs est impressionnant! un vrai bonheur!
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Excellentissime
Excellentissime, simplement. et en plus l'accueil par le maestro Attilio. une superbe soirée, un grand plaisir. bravo !
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Bravissimo !!!!!!
Une mise en scène réussie qui contribue au comique déjà très présent dans le texte original.
Une troupe d'acteurs talentueuse et dynamique. Un cadre intimiste qui vous plonge dans un décor vénitien remarquable.
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Formidable !
Dans la plus pure veine de la commedia dell'arte, une mise en scène épatante, vive et bien jouée, avec de beaux décors et costumes.
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Très agréable soirée Spectacle à ne pas manquer dans ce temple de la commedia dell'arte haut en couleur,
la performance des comédiens est étonnante, la mise en scène inventive et déjantée ..
deux heure de bonheur dans ce monde de brute !!!
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Sublime !!
2hrs de féérie et de drôleries grâce à des comédiens excellents qui nous font voyager dans l'italie de goldoni. c'est magique.
Un pied dans ce magnifique théâtre et vous êtes emportés dans l'univers de la commedia dell'arte.
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Bravo, Attilio !
Comme toujours! pétillant et plein d'énergie!! à voir, mise en scène intéressante et comédiens supers !!!
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Squisito...
Mise en scène déphasée, comédiens excellents, hilarant du début à la fin... on y retourne quand?!
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Magnifique Prestation de comédiens sublime.
Rythme très bien soutenu tout au long du spectacle. Mise en scène ingénieuse et drôle, qui respecte le Goldoni original. Un véritable moment de plaisir.
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À voir
Cet arlequin est à ne pas rater, on en ressort rajeuni et le sourire aux lèvres.
L'énergie des acteurs et de la mise en scène est communicative.
Un plaisir !
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Hilarant !
Pure comédie/farce sans temps mort, on rigole du début à la fin. mise en scène inventive et travail d'acteur brillant,
(voix, postures, mimiques, costumes...) ; " vous êtes prêt ? en position ! "
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" Noblesse et Bourgeoisie"
de Carlo Goldoni - Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
Une belle découverte...
10/10 Après-midi commedia dell'arte, dans un vrai petit bijou de théâtre et une pièce où jouent des acteurs exceptionnels, bien que peu (ou pas?) connus du grand public,
il est dommage que le "vrai" talent soit si peu reconnu : les 1ères places ne sont pas forcément réservées aux meilleur, pour preuve,
Hélène Lestrade admirable tant par sa grâce que par son jeu et dont j'ignorais tout ce matin encore, pardonnez-moi Madame...
un théâtre, des acteurs à découvrir, à soutenir absolument écrit le 23/02/2014
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Bravo ! 10/10 - De très bons jeux d'acteurs pour cette pièce enjouée et pleine d'humour. écrit le 20/02/2014
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Un bon moment italien !
Pièce très bien jouée, avec beaucoup de mouvements, des acteurs qui se donnent durant 1h30,
une belle chute, tous les ingrédients étaient là pour un bon moment de théâtre à soutenir pour que ce petit théâtre dépaysant ne disparaisse
pas suite à l'arrêt des subventions écrit le 17/02/2014
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Manifico !!! jamais déçu
10/10 Mon épouse étant une fan de Goldoni, pour la saint-valentin,
je lui ai fais cette surprise et nous en sommes sortis ravis et par cette pièce et par ces acteurs et enthousiasmés par les costumes,
et ce petit théâtre qu'il nous faut tous aider car il n'a pas le droit aux subventions de l'état : une honte,
aidons-les en allant voir ces oeuvres anciennes et magnifiques de ce "Molière" italien avant l'heure. écrit le 15/02/2014
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Excellent - 10/10 Très beau spectacle avec des acteurs exceptionnels ....
a soutenir absolument car il serait dommage que cela s'arrête ! la commedia dell'arte fait rire -et on en a besoin- ils sont tous très beaux (costumes et maquillages) !
a découvrir absolument ... pour redonner aussi le sourire et le moral à la troupe car ils sont en danger faute de subventions !!! écrit le 12/02/2014
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Très belle soirée à la comédie italienne - 9/10
Une comédie noire de Goldoni qui pointe l'extrême hypocrisie et le cynisme absolu des "puissants",
ici la noblesse traitée sur le mode de la commedia dell' Arte, cette pièce rassemble d'excellents interprètes, pleins de talent. mise en scène vive,
jeux de masques, maquillages outrés, costumes extrêmement somptueux ,gesticulations des valets, roueries des maîtres,
intelligence et sensibilité de la femme vertueuse, tout y est ...y compris le cadre chaleureux de ce si joli petit théâtre que l'on aimerait bien conserver longtemps ...
Il perpétue l'art et les traditions de la comédie italienne de très bonne qualité,
ne résistez pas au plaisir de le découvrir, vous passerez une excellente soirée. écrit le 01/02/2014
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Allez-y - Sans hésiter, je recommande pour une soirée divertissante. écrit le 23/01/2014
Que du bonheur dans un bijou de petit théâtre !! - 10/10
Voilà une comédie formidablement enlevée dans ce petit bijou de théâtre italien rue de la gaîté !
Les comédiens sont tous excellents : délicats, emportés, exacerbés, fourbes, penauds, joviaux, tous les états d'âme y passent !
On ne s'ennuie pas une minute ! Nous voilà tenus en haleine, pris dans le tourbillon des évènements,
et l'on court de la maison du comte Ottavio à celle de la terrible marquise Béatrice, suspendu à la prochaine possible incartade…
À noter la très ingénieuse mise en scène qui tire parti de chaque recoin de la scène pour nous faire vivre cette folle aventure et tous ces revirements de situation !
On est dans l'action du début à la fin ! Bravo aux acteurs tous si généreux dans leur art, bravo à M. Attilio Maggiulli, le metteur en scène !
Merci à Carlo Goldoni pour nous donner à savourer si jolie farce au dénouement inattendu !
Et que vive cet adorable petit théâtre qui nous donne tant de bonheur !
Un seul mot : courez-y ! Un vrai petit moment de grâce !
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Original
Très dynamique et sympathique dans un petit théâtre familial. Les acteurs ont une énergie incroyable et les personnages sont drôles. Bonne détente assurée !
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Superbe spectacle - 10/10
De la première réplique à la dernière vous êtes emporté dans un tourbillon de gaîté,
les acteurs sont magnifiques de vivacité ; la mise en scène est éblouissante, le décor superbe. Voici une bonne soirée à ne pas rater…
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Superbe spectacle
De la première réplique à la dernière vous êtes emporté dans un tourbillon de gaîté ;
la mise en scène est éblouissante, le décor superbe. Voici une bonne soirée à ne pas rater…
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Vraiment excellent !
Des personnages hauts en couleur, des costumes et des masques sublimes !
Des comédiens toujours à fond ! J'ai beaucoup ri !
Ca fait plaisir de redécouvrir ce classique de Goldoni en commedia dell'arte. Bravo !
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Dans cette nouvelle interprétation de « Noblesse et Bourgeoisie » Attilio Maggiulli fait tomber les masques,
acteurs principaux et muets de la Comedia dell’Arte, chère à Goldoni.
Ces masques seront restitués aux comédiens dans la magie du défilé final. Pour l’enchantement du spectateur.
Hommage à l’auteur, hommage au public, hommage à la comédie de la vie.
Cette fois, sans négliger la beauté des décors, des costumes, l’écoute des vives réparties,
des propos de bon sens commun ou finement rusés, le jeu des voix, des gestes, des postures,
le regard se porte plus volontiers sur les visages découverts et fardés dont les expressions miment
avec encore plus de force et d’acuité la diversité des sentiments et des caractères humains.
Les comédiens jouent avec justesse et brio un théâtre italien servi par un talent remarquable.
Annie Buzzi
" Ce Fripon de Dom Juan"
de Carlo Goldoni - Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli - Spectacle jeune public
Absolument fantastique - 10/10
Un spectacle captivant pour les petits comme les grands.
Le principe participatif est très amusant, les comédiennes font un travail avec beaucoup de cœur, de joie et de chaleur.
Il faut absolument se rendre à ce théâtre unique dans son style. bravo +++
écrit le 03/03/2014
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Un rare moment de bonheur pour petits et grands - 10/10
J'invite petits et grands à découvrir cette belle adaptation de Molière à l'italienne.
Les comédiennes y brillent par leur présence et un vrai dialogue avec leur public.
Mes enfants ont adoré. un grand merci ! écrit le 02/03/2014
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-Allez-y!!!
Ce spectacle a beaucoup plu à mes petits enfants qui découvraient le vrai théâtre !
Une performance des 3 comédiennes qui arrivent à séduire les petits et les grands! allez-y !!!
Et aidez ce magnifique théâtre italien à poursuivre sa carrière !!! écrit le 26/02/2014
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-A découvrir.
Ooriginal. effectivement, une version loufoque du dom juan de Molière,
les comédiennes se donnent à fond et jouent l'interactivité avec le public. une approche originale de la comédie italienne,
ma fille de 9 ans a adoré et le papa ne s'est pas ennuyé. A ne pas manquer. écrit le 22/02/2014
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-Nicole lenicolais - 9/10
Spectacle très agréable et très gai, bien adapté aux enfants, d'autant plus qu'ils y participent.
Je le recommande sans réserve ! écrit le 22/01/2014
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-Très bon spectacle - 9/10 J'ai passé un très bon moment avec les 3 comédiennes. le spectacle est très gai, poétique, drôle.
Les enfants y participent à leur grande joie et à la notre. écrit le 15/01/2014
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Adorable ! J'ai vu la pièce avec mon garçon de 7 ans qui a adoré. les costumes, les masques et décors sont magnifiques,
et les comédiennes sont pleines d'énergies et de talents.
C'est la deuxième pièces que nous voyons a la comédie italienne et c'est certainement pas la dernière.
Les dialogues sont beaux et la mise en scène laisse un peu de place a l'imagination.... écrit le 03/01/2014
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-Bon spectacle -
C'était très bien et le théâtre est bien décoré. les costumes sont magnifiques.
Ma famille et moi, nous nous sommes bien amusés surtout quand je suis montée sur scène.
Pour les organisateurs : nous vous encourageons à continuer. écrit le 23/12/2013
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-Fripon de don juan un bon moment de théâtre , les enfants participent et sont ravis ! écrit le 19/12/2013
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La commedia des petits -
Nous avons passé un bon moment et les enfants ont adoré monter sur scène.
Je vous souhaite plein de petits spectateurs. Vous le méritez.
écrit le 28/02/2014
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-Une troupe sympathique
Les enfants accrochent bien et participent activement en montant sur scène.
Un don juan façon "commedia dell' Arte" bien sympathique. écrit le 16/01/2014
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Interviews & Vidéos
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Entretien Attilio Maggiulli - Hélène Lestrade
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Entretien 2 - Attilio Maggiulli - Hélène Lestrade
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" Mater Dolorosa" un film de Attilio Maggiulli